Okay Guy – Memologie

Il arrive parfois des moments dans la vie où on a simplement pas envie de se battre. Quand on se retrouve face à des obstacles qu’on ne veut pas s’emmerder à franchir, qui nous paraissent faire des kilomètres de haut et que non, franchement, on a pas la foi. Dans ces cas là, on se dit simplement « …okay », on accepte notre défaite, notre lâcheté, et on se laisse piétiner par la vie.

Okay Guy illustre parfaitement cette attitude.

Et je commence direct dans la polémique, quitte à me mettre les fans de Pepsi à dos : c’est cette attitude que vous adoptez lorsque vous commandez un Coca et qu’on vous dit qu’il n’y a que du Pepsi.

C’est aussi comme ça que j’imagine tous les petits spermatozoïdes qui ne finissent pas en première position dans la course à l’ovule.

C’est aussi ce sentiment profond de lassitude et d’injustice qu’on ressent lorsqu’on est prêt à commander au resto, qu’on a potentiellement une dalle monstrueuse, mais que la personne qui nous accompagne demande à réfléchir encore un peu avant de commander. Que voulez-vous répondre à ça ? Ouais, « okay »…

Ce sentiment d’injustice qu’on ressent aussi quand on prend conscience de la différence entre les bains de quand on était petits, et ceux de maintenant (celles qui ont une super baignoire et qui se font des trips « bougies/musique douce » le dimanche sont priées de SE TAIRE. Je ne suis pas prête à encaisser ça par ce temps) :

Pour aller plus loin dans le désespoir, on peut parler de ces anniversaires en solo où tu essayes de mettre un peu de joie dans ton coeur, mais que tes voisins décident que NON, tu ne profiteras pas de ta journée, pouet.

Si jamais vous souhaitez mimer le Okay Guy dans la vraie vie, c’est facile :

Ça rappellera sûrement quelque chose aux fans de la série Arrested Development :

ALLEZ, À LA SEMAINE PROCHAINE, JE SUIS SÛRE QUE VOUS AVEZ HÂTE !

« Non. »

…

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