— Initialement publié le 12 avril 2017
Si toi aussi, tu as la sensation de subir une overdose de discours politiques en ces temps de campagne électorale, cette vidéo est pour toi.
C’est sûr qu’à moins de 15 jours du premier tour (au fait, sais-tu comment faire une procuration ?), les candidat•es à l’élection présidentielle 2017 se succèdent sur tous les plateaux de télé, radio, sur YouTube et les réseaux sociaux.
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Une phrase par-ci, une déclaration par-là, une question tweetée, un extrait cité… J’ai à la fois l’impression de faire une indigestion de news tout en n’en consommant que des miettes, par vidéos de 30 secondes, tweets et gifs animés.
Cette omniprésence médiatique me donne la sensation d’un discours brouillé en permanence. Et comparer les programmes des uns et des autres par thématique n’aide pas forcément.
En effet, la synthèse et la vulgarisation nécessaires à rendre digeste l’énumération des mesures annoncées par les uns et les autres tend à décontextualiser ces promesses.
Or il est difficile d’apprécier la cohérence globale d’un projet de société lorsqu’on se contente d’en faire des focus très épars. La confusion s’installe alors dans mon esprit et j’ai l’impression qu’on passe sans arrêt du coq à l’âne. Un peu comme pendant le débat à onze…
Et les femmes ? Swann Périssé enquête…
Swann Périssé a parfaitement mis en images (et en blagues !) la frustration qui est la mienne face à cette surabondance médiatique et au zapping permanent.
Un peu comme si on n’arrivait pas à en placer une, dans ce débat.
Et les femmes dans les programmes présidentiels, alors ?
Swann Périssé a raison de pointer qu’il existe des différences notoires entre les programmes des différent•es candidat•es à l’élection présidentielle, sur la question des droits des femmes.
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Dès le début de cette campagne, nous avons pris parti contre le programme de Marine Le Pen, candidate du Front National à l’élection présidentielle, solidement installée en tête des sondages, et dont le parti est arrivé en tête du premier tour des élections européennes en 2014 et des élections régionales en décembre 2015.
En effet, si l’on se réfère aux prises de position passées et récentes de la députée européenne, ainsi qu’à son programme, Marine Le Pen est la pire candidate pour les droits des femmes.
Ne prenez pas mon avis sur la question, prenez le travail de recherche et de compilation effectué par l’équipe des Glorieuses.
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Sur leur site dédié à la mobilisation politique, Les femmes ont le pouvoir, onglet S’informer, Les Glorieuses reportent toutes les prises de position, et notamment les votes publics de chaque candidat•e à l’élection présidentielle.
Un rappel qu’il convient de faire, à quelques jours du premier tour, dimanche 23 avril 2017.
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Les Commentaires
J'allais parler de ça même si je n'ai pas encore vu l'entretien avec Elle. La vidéo a été un peu injuste avec Méluche, mais c'était quand même bien drôle
Au pif, la solution de Mélenchon pour que les cotisations sociales soient suffisantes pour payer la retraite à 60 ans ? Payons les femmes comme les hommes