C’est quoi ce truc sexiste où les filles font les devoirs des garçons ?

« Math Dealer est la solution parfaite pour les garçons pour ne plus jamais devoir faire leurs devoirs de maths.

Les filles sur Math Dealer font tes devoirs de maths à ta place. Du coup, tu peux sans souci passer du temps avec tes amis, faire du sport ou à jouer à des jeux. »

Que… hein ?

Math Dealer, c’est quoi ?

Math Dealer se présente comme un nouveau service permettant donc aux élèves suisses de genre masculin de verser quelques deniers à leurs camarades féminines.

Ces dernières accompliront leurs devoirs de maths (c’est très précis), pendant que ces messieurs pourront aller admirer la pousse de leur moustache et se toucher le zob en toute détente.

Math Dealer fait polémique

Math Dealer, qui devrait être officiellement lancée le 31 mars 2019, fait sa pub en Suisse et clairement, ce n’est pas au goût de tout le monde.

Ça se comprend aisément : c’est super sexiste de mettre en avant les loisirs des garçons, tout en traitant les filles comme tout juste bonnes à être des élèves douées

!

Sans compter que c’est pas super bien vu de payer quelqu’un pour faire ses devoirs…

Math Dealer, mauvaise blague ou sensibilisation ?

Mais il est possible que Math Dealer ne soit pas un bête service sexiste.

À mon sens, c’est même quasiment sûr. J’ai VRAIMENT du mal à imaginer le lancement d’un tel outil :

• En 2019
• Sans la moindre honte
• À quelques jours du 8 mars, la Journée Internationale des Droits des Femmes

Du coup, je vois deux hypothèses.

Soit Math Dealer est en fait une opé visant à choquer, pour révéler ce 8 mars qu’une campagne de sensibilisation aux stéréotypes de genre à l’école est le réel objectif de tout ce micmac.

Soit c’est une blague d’un goût discutable qui sera révélée le 1er avril, car les inscriptions sur Math Dealer sont clôturées le 31 mars.

Bon, soit tout ça est 100% vrai et Math Dealer va se prendre une belle volée de bois vert. Mais j’en doute !

Moralité : avant de s’indigner, il est toujours important de creuser un peu… et de ne pas tout prendre pour argent comptant. À méditer !

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