C’est est la seule femme candidate à l’investiture à l’élection présidentielle américaine 2024. La républicaine Nikki Haley semble être la principale rivale de Donald Trump, alors que les primaires débuteront le 15 janvier prochain.
Opposée à Donald Trump durant son mandat de président
Ancienne gouverneure de Caroline du Sud, cette femme de 51 ans est bien connue du camp républicain, puisqu’elle a été porte-voix de Donald Trump durant deux ans lorsqu’il était président. Mais avant cela, elle a commencé sa carrière politique en 2004 par son élection au parlement de Caroline du Sud. En 2010, elle entame une campagne pour devenir gouverneure du même État, dont elle est élue de 2011 à 2017.
En 2017, cap sur l’international. Elle devient alors ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies. En quelques mois, elle s’impose comme une « étoile montante » de la diplomatie américaine, parvenant à maintenir un semblant de dialogue entre l’ONU et l’administration de Donald Trump. Elle y reste deux ans, et démissionne en 2018, marquant son opposition à la nomination du juge conservateur Brett Kavanaugh à la Cour suprême, accusé d’agression sexuelle.
Contre le mariage homosexuel et l’accueil de réfugiés
Côté vie privée, Nikki Haley, née Nimrata Nikki Randhawa est une fille d’immigrés indiens sikhs. Mariée à un officier de la Garde nationale qui a été déployé en Afghanistan, elle est mère de deux enfants.
Depuis la fin du mandat de l’ex-président, elle ne se retient pas de l’attaquer, notamment sur la théorie de fraude qui aurait mené à l’élection de Joe Biden, que Donald Trump n’a jamais réussi à prouver. « Il est temps de désigner un républicain capable de gouverner et de remporter une élection nationale », confiait-elle récemment à Fox News, rappelle ELLE. Elle est même allée jusqu’à réclamer « des tests obligatoires de compétence mentale pour les politiciens de plus de 75 ans », Trump est âgé de 77 ans.
Mais malgré sa fervente opposition à l’ancien président, Nikki Haley n’en reste pas moins conservatrice. Elle reste opposée au mariage homosexuel, elle n’a jamais caché son hostilité aux syndicats, ainsi qu’à l’accueil des réfugiés syriens en Caroline du Sud.
Dernièrement, la candidate a fait une incroyable remontée dans les sondages, où elle est remontée à 14 %. Mais elle reste loin derrière Donald Trump, qui lui affiche 64 % des intentions de vote. Elle a d’ailleurs affirmé qu’elle le soutiendrait, dans le cas où il gagnerait la primaire.
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