« Je ne peux plus me taire une seconde de plus, il y va de la sécurité des femmes qui fréquentent le milieu de l’humour ». Le 12 janvier dernier, l’humoriste belge Florence Mendez a, dans une publication Instagram supprimée depuis, révélé avoir reçu le témoignage de quatre femmes, qui accusent le stand-upper français Seb Mellia de violences sexuelles.
Des rapports soutirés avec « insistance »
« L’une parle d’un rapport consenti, mais brutal. Une autre raconte avoir été plaquée contre un mur et embrassée de force. Les deux dernières racontent des rapports forcés, dont des sodomies, avec retrait du préservatif pendant l’acte sans leur consentement », expliquait-elle, tout en insistant sur le fait que ces quatre femmes ne se connaissent pas.
Au lendemain de cette publication, elle a reçu de nouveaux témoignages, une vingtaine au total. « Deux qui montrent que dans le milieu, l’on savait qui il était. Deux qui parlent de harcèlement sexuel. Cinq qui parlent de forçage, c’est-à-dire d’insistance extrêmement lourde pour avoir un rapport. Quatre qui parlent d’agression sexuelle. Cinq qui parlent de viol », a-t-elle écrit dans un autre post Instagram, lui aussi supprimé, où l’on pouvait lire les témoignages de victimes.
Seb Mellia nie les faits
De son côté, Seb Mellia, lui, nie « toutes les accusations de viol ». Lundi 22 janvier, il a pris la parole sur son compte Instagram, dénonçant une « cabale » qui « a atteint ses limites ». « Mon silence n’est pas un aveu. J’ai mis du temps à réagir car j’ai été submergé par ce qui m’arrivait, choqué et aussi anéanti (…) Cette chasse à l’homme sous couvert d’anonymat m’empêche de me défendre équitablement », écrit-il. Il dit vouloir s’en remettre à la justice.
Le même jour, alors que Florence Mendez était interviewée par la chaîne belge RTL Info, elle a affirmé avoir « encore reçu hier » des témoignages contre Seb Mellia. Elle a indiqué que certaines femmes avaient porté plainte contre l’humoriste ou comptaient le faire.
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Les Commentaires
Pour Seb Mellia, on a matché ensemble sur une appli il y a quelques mois, mais comme on n'avait pas les mêmes objectifs, l'échange a été bref et très courtois.
Idem, un ex amant avec qui j'ai couché plusieurs fois qui a toujours été impeccable sur le consentement et sur son comportement. Et pourtant, j'ai su 1 an après qu'il avait été accusé de viols par plusieurs femmes. Et ce n'est pas parce qu'avec moi ça s'est très bien passé que je ne crois pas les victimes.
Le but est donc de collecter le plus possibles de témoignages et de soutenir les victimes. J'espère que la justice sera réactive.