Léa Camilleri est vidéaste sur youtube. Sur sa chaîne, elle fait rire, elle fait découvrir de nouveaux paysages, et elle sensibilise au passage ses abonné•es à s’engager dans la protection de la nature.
Son engagement touche aussi au social, à l’image de la dernière vidéo qu’elle a publiée.
Léa Camilleri soutient l’association La rue avec elle
Léa Camilleri est partie à la rencontre du SAMU social de Paris lors d’une maraude nocturne.
Léa Camilleri suit ainsi un infirmier, une éducatrice et une travailleuse sociale dans leur travail d’accompagnement des sans-abris.
Son but est d’attirer l’attention sur le travail mené dans l’ombre par le SAMU, mais aussi sur le manque de structures d’accueil et de moyens dont il souffre actuellement.
Léa Camilleri fait ainsi un état des lieux de la situation des femmes sans-abri, victimes de plus d’agressions que les hommes…
En ce sens, elle invite au terme de sa vidéo à soutenir La rue avec elles, une campagne d’appel aux dons du SAMU social de Paris qui vient en aide aux femmes en difficultés dans la rue.
Sensibiliser sa communauté pour la bonne cause
Léa Camilleri est habituée à faire rire avec ses best of de Snapchat, à faire voyager dans ses vidéos dépaysantes, mais aussi à sensibiliser sa communauté pour la bonne cause, en les invitant par exemple à devenir volontaire.
Les personnes qu’on appelle influenceuses aujourd’hui sont aussi celles qui sont aujourd’hui en mesure de sensibiliser leurs abonné•es (jeunes qui plus est) aux problématiques de la société et à les inviter à agir.
Ceux qui sont régulièrement décriés dans les médias, à l’image dernièrement de Squeezie invité dans l’émission de Thierry Ardisson ou d’EnjoyPhœnix, objet de mépris dans l’émission 66 minutes d’M6
, sont aussi ceux qui naturellement vont parler de sujets qui les touchent.
Squeezie s’était engagé contre le harcèlement dans une vidéo, Lola Dubini avait élevé la voix à l’attention d’Emmanuel Macron pour discuter d’harcèlement scolaire…
Récemment, Guilhem est allé cuisiner avec des membres du Secours Populaire.
Natoo était invitée par un centre de protection des tortues marines et avait relayé sa visite dans sa story Instagram.
Des streameurs (rappelez-vous, ces branleurs, selon Laurent Baffie) avaient réuni des fonds en faveur de la Croix-Rouge pour aider les victimes de l’ouragan Irma.
Jérôme Jarre avait tiré le signal d’alarme concernant la situation dramatique en Somalie, et avait réussi à réunir des fonds et des denrées alimentaires pour aider la population.
Léa Bordier (dont le projet Cher corps incarne déjà une aide précieuse pour les jeunes femmes) avait permis à Dina, réfugiée libyenne, de parler des conditions insoutenables pour les femmes réfugiées de guerre dans EXILÉES.
Ces initiatives n’ont rien de voyeuriste, malgré les appréhensions que l’on pourrait avoir. Ces vidéastes sont animés par leur envie de sensibiliser leur communauté à des causes qui les touchent.
Suivis pour certains par plusieurs centaines de milliers d’abonnés, ils ont plus que jamais les moyens aujourd’hui de se faire entendre pour faire changer les choses.
Alors merci à eux de le faire.
À lire aussi : Comment aider une personne sans-abri ?
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