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5 personnes LGBTI+ nous donnent les conseils qu’elles auraient aimé recevoir ado

Nous sommes en juin, en plein mois des fiertés ! À cette occasion, nous avons demandé à cinq personnes LGBTI+ de nous confier leurs quotidiens et les différentes étapes par lesquelles elles sont passées pour devenir celles qu’elles sont aujourd’hui.

 

S’épanouir, c’est l’histoire de toute une vie. Et quand on est une personne LGBTI+, les enjeux sont parfois encore plus importants… Madmoizelle est donc parti à la rencontre de cinq témoins qui ont accepté de nous raconter quelques bouts de leur construction. 

Alors oui, on vous voit venir, LELO est une marque qui fabrique des objets pour adultes haute gamme, mais dans cet article, il ne sera pas uniquement question de sexualité mais plutôt d’épanouissement, qui comme chacun sait touche divers domaines. Les personnes interrogées ont toutes accepté de témoigner pour différentes raisons. 

Il s’agissait de la première interview de Fabien, jeune homme gay de 29 ans, très heureux de faire cette petite rétrospective sur sa vie. Pour Aline, journaliste spécialisée sur la sexualité et les droits LGBTI+, participer à ce papier était plutôt un moyen de parler d’une identité souvent invisibilisée car méconnue : l’asexualité.

D’autres encore se sont aperçus qu’ils n’avaient pas vraiment pris le temps de s’arrêter sur leur parcours de vie comme Maëlle, journaliste société chez Madmoizelle. 

Pour Angel, transgenre FTM (female to male) se laisser aller à la confidence fut un exercice facile, nous ne nous étions jamais rencontrés et son discours était pourtant totalement spontané. Et puis il y a Camille, jeune femme bisexuelle de 28 ans, dont l’histoire de la découverte de son identité m’a beaucoup touchée.

Replongez dans vos souvenirs, et remémorez-vous ce que vous faisiez lorsque vous aviez 16 ans…

Maëlle avait une adolescence plutôt classique, elle a grandi en Basse-Normandie et a fréquenté « un lycée très chouette » dans lequel elle s’est épanouie. Évidemment, l’adolescence est un moment où toutes les émotions sont décuplées : « La moindre engueulade ou émotion est décuplée parce qu’à ce moment-là tout paraît incroyable. C’est durant cette période que tu découvres la vie et les relations quelles qu’elles soient. »

Fabien de son côté a connu une trajectoire scolaire très différente. À 16 ans débutait son apprentissage dans la coiffure en Bretagne. Alors que tous ses amis connaissaient les joies et les peines du lycée, lui était au contact de personnes de 40 ans 35 heures par semaine, ce qui l’a fait mûrir très vite.

« Évidemment nous n’abordions pas du tout les mêmes sujets de conversations qu’avec mes amis lycéens. J’écoutais ces personnes parler de leur quotidien, c’était principalement des femmes hétéro. Cela m’a permis de comprendre ce qu’était la « vraie vie », je suis passée de discussions à propos du sexe très superficielles de l’adolescence à des sujets de femmes qui en étaient à leur deuxième ou troisième grossesse ».

Aline allait au lycée en proche banlieue parisienne, comme toutes ses copines de l’époque, elle répondait aux quiz proposés dans les magazines féminins. Elle attendait que le prince charmant stéréotypé décrit dans ce genre de revues vienne à sa rencontre et rende sa vie plus excitante.

Camille était en lycée général en région parisienne. C’est à cette époque qu’elle rencontre le garçon avec lequel elle passera sept ans dans son club d’athlétisme. Elle juge sa bande de copines de l’époque plutôt superficielle avec du recul, et assez hypocrite. Elle les côtoie plutôt à contrecœur mais se sent comme obligée de passer du temps avec elle car elles se connaissaient depuis l’école maternelle.

Angel était dans un lycée privée catholique, et se posait beaucoup de questions quant à son avenir. Il n’avait aucune idée précise de ce qu’il voulait faire, mais son parcours scolaire le destinait plutôt à une classe préparatoire scientifique. Il était entouré d’amis qu’il côtoie encore actuellement. Son cadre de vie était plutôt agréable, et qu’il n’avait pas spécialement encore pris conscience de sa future identité, même si des petits signes commençaient à être perçus. Il m’explique que le fait d’être dans un lycée catholique n’a en rien influé positivement ou négativement sur son identité. Ce n’était absolument pas une forme de rébellion quelconque et son cercle d’amis était très bienveillant.

Votre identité était-elle déjà définie à vos 16 ans ou était-ce quelque chose qui vous questionnez déjà ?

Maëlle : « Dans ma tête, c’était déjà assez précis, dès que j’ai fait mon entrée au lycée, je me suis définie comme bisexuelle. C’était un fait très clair pour moi que j’abordais très facilement. J’ai eu la chance de ne jamais avoir subi de rejet, ou de comportement hostile à cause de ça. Dès mes 14/15 ans je me suis dit « il est possible pour moi d’être attirée par des mecs et des meufs ». Loin d’être un tabou, je le revendiquais. Ce n’est que plus tard que j’ai compris que j’étais lesbienne.»

La découverte de l’identité gay de Fabien s’est faite petit à petit. Ayant grandi en milieu rural en Bretagne, il avait la sensation que les esprits étaient plutôt fermés à la différence. 

« De plus, assumer le fait d’être gay à 16 ans n’était pas évident sans savoir réellement ce que cela signifiait. Même si au fond de moi, je savais déjà ! Je suis resté assez discret et quatorze ans après, je trouve que les choses se sont bien passées. Les gens savaient déjà plus ou moins donc ce n’était pas une surprise, et ça a été bien accepté. »

Aline : « À 16 ans, je n’avais pas pris conscience de mon identité sexuelle, mais je sentais que j’étais différente des autres. À cet âge, tout le monde avait soit déjà un crush sur des acteurs, soit déjà eu des copains/copines, soit déjà couché… Moi, ça ne m’arrivait pas vraiment. Je me suis faite des amies qui me ressemblaient et qui ne parlaient pas de garçons tout le temps. Même si elles avaient des crushs et que je n’en avais pas vraiment, je me disais que ça allait venir, et que je n’avais tout simplement pas rencontré une personne assez atypique. Je me disais quand même que j’étais un peu en retard, et qu’il était temps que je perde “ma virginité de la bouche”, sans m’inquiéter non plus. »

Camille : « À cette époque j’avais pris conscience que j’étais attirée par des filles mais pas de la même manière qu’aujourd’hui. Je regardais autant les filles que les garçons mais sans vouloir me comparer comme on peut le faire à l’adolescence. Je voyais plus ça comme un fantasme, car je ne voulais pas sauter le pas. Dans mon entourage et même dans mon lycée, une fille qui aimait les filles, ça n’était pas vraiment répandu. »

Angel : « Je me rappelle que j’utilisais le masculin quand j’étais sur Internet à 16 ans. Je faisais croire que j’étais un garçon, et il y a avait quelque chose de très euphorisant pour moi dans cet acte. Je commençais tout doucement à percevoir le garçon dans ma tête et toujours une fille dans mon corps, mais sans qu’il y ait une conscientisation de ce que je pourrais changer dans mon look et dans mon corps. Quand j’y pense, je n’ai jamais été très à l’aise avec mon corps depuis qu’il a pris des formes identifiées comme féminines. En même temps, à l’époque, je n’étais pas vraiment informé sur ce qu’était la transidentité. »

Camille aurait aimé que d’autres schémas que celui hétéronormé soit abordé

« En allant sur certains sites par exemple, ou en faisant des recherches sur certains sextoys comme ceux que proposent LELO, vous vous rendez compte de ce que vous tapez dans la barre de recherche. Vous savez que vous êtes attiré par le même sexe que vous, mais je ne mettais pas de mot dessus. Je pensais même que toutes les femmes aimaient les femmes sans le dire, et j’ai eu cette théorie pendant longtemps (rires).

Je me suis aperçue que ce n’était pas le cas en discutant avec ma grande sœur, dont le regard est très important pour moi. À ce moment-là, je sortais avec ce garçon, et en apparence tout se passait bien, mais je n’étais pas épanouie. Je me rappelle lui avoir dit : « Je crois que je n’aime pas que les mecs » Ça m’aurait aidée si toute jeune on m’avait dit que toutes les femmes ne sont pas hétéro. J’aurais juste vécu ma vie avec une fille ou un garçon sans me torturer l’esprit. »

manifestation pour le mois des fierté

Maëlle aurait aimé que toutes les identités de genre soient légitimées

« Les choses ne sont pas figées, et elles n’ont pas besoin de l’être. Parfois, nous avons besoin d’un mot pour nous définir et à d’autres moments, non. Les étiquettes et les cases sont des concepts, mais en réalité si vous n’avez pas envie à un moment de vous inclure dans l’une d’entre elles, ça ne doit pas être un problème. À l’inverse, si vous ressentez le besoin d’avoir une étiquette, vous pouvez toujours vous les approprier de la manière qui vous semblera la plus adéquate à un instant T. Rien n’est indélébile ! Même lorsqu’on est jeune, il faut être indulgent avec soi-même. C’est aussi prendre soin de soi que de s’autoriser à se définir ou non.

Aujourd’hui, les plus jeunes n’ont pas forcément envie d’étiquette. Il y a aussi une forme de distinction. D’ailleurs ne pas mettre de mot sur son identité c’est aussi ne pas vouloir se distinguer. La finalité est la même, mais les moyens déployés ne sont pas les mêmes. Quand je suis entrée au lycée, c’était hyper important pour moi de dire, je suis bisexuelle et c’est comme ça. Plus tard je me suis demandé : « Mais mince, est-ce que je le suis vraiment ? Est-ce que c’est important de se définir ? ». Puis il y a aussi cette pression de la légitimité, quand on se définit comme ça, qui nous questionne : « Est-ce que c’est 50/50 ? J’ai le droit de me définir bisexuelle, si je n’ai jamais eu de relation avec l’un ou l’autre ? ».

Pour Angel, la représentation des identités dans l’espace public doit être plus importante

« J’aurais aimé qu’il y ait davantage d’outils ou de représentations médiatiques, qui auraient pu m’aider à mieux m’assumer et à mettre des mots sur ce que je ressentais. Avec le recul, le conseil que je donnerai, c’est qu’il ne faut pas attendre que ces représentations viennent à soi. J’aurais dû faire l’effort d’aller davantage à la rencontre de la communauté LGBTI+ plus âgée et qui se serait déclarée comme telle. Je me serais aperçu que ce n’était pas abstrait, mais que cette communauté existait réellement. D’ailleurs il serait bénéfique pour les adolescents qu’il y ait plus de représentations dans les objets culturels consultés par les adolescents, sans que cela soit moqué ou dramatisé. Cette représentation ne devrait pas forcément être faite à travers des adultes, mais aussi par des adolescents et des enfants, la diversité est importante. »

Par ailleurs, il est important de préciser que ces représentations ont une incidence sur la construction des adolescents mais également sur leur entourage, toujours dans l’objectif de normaliser les identités LGBTI+ auprès de la population. Ce qui permettrait d’éviter les réactions négatives, les fausses croyances ou le rejet. Aline est très tranchée sur le sujet et en profite pour donner son premier conseil : 

« Si j‘avais des mauvaises réactions, c’étaient le signe qu’il fallait que je change de fréquentations. Les potes n’ont pas à intervenir dans votre sexualité ou votre attraction romantique aussi proches soient-ils. Après, il peut y avoir des problèmes d’éducation, c’est autre chose. Lorsque vous révélez que vous n’êtes pas hétéro, vous vous préparez à quelque chose de bien, car vous vous préparez à être plus heureux.

J’ai découvert le terme asexuel lorsque j’avais 25 ans, et quand j’en ai parlé à mes proches personne n’était surpris. »

Il ne faut pas toujours penser que votre entourage réagira négativement, c’est d’ailleurs ce qu’Angel aurait aimé savoir à l’adolescence :

« Il faut apprendre à faire confiance à ses proches et ne pas imaginer leurs réactions. Il ne faut pas avoir peur, et ne pas hésiter à assumer ce que l’on pense. J’angoissais énormément, alors que je savais que je ne me ferais jamais mettre à la porte ou ce genre de chose extrême. Surtout que mes parents eux-même m’ont déjà dit « Arrête de faire des choses pour tenter de nous faire plaisir, fais les choses comme tu le ressens ». Cela ne vaut pas seulement en ce qui concerne les sujets LGBTI+ : assumez vos passions, vos envies capillaires ou autre, de toute façon il y aura toujours quelqu’un pour vous critiquer. »

La construction de l’identité gay de Fabien est passée par l’écoute de soi-même

« Il faut s’écouter, et vivre les choses comme on le ressent. J’ai pris mon temps pour avoir mes premières expériences sexuelles. Je ne me suis pas mis la pression comme certains de mes potes pouvaient se la mettre lorsqu’ils étaient au lycée. Le fait d’être en apprentissage, faisait que je ne me rendais au CFA qu’une semaine par mois. J’ai eu la chance de pas avoir cette pression sociale du « gay du lycée ». De ne pas évoluer dans un environnement où tout est catégorisé.

Je me suis toujours entouré de personnes de tous les âges, de toutes les professions et de toutes les identités. J’adore le fait qu’on puisse m’apporter quelque chose que vous ayez 17 ans ou 60 ans.

Ça m’a appris à faire le tri entre les choses importantes ou non qui peuvent arriver dans la vie. À l’adolescence, toute les émotions sont démultipliées, donc au contact de femmes plus âgées je me suis rendu compte que mes soi-disant problèmes n’en étaient pas. Pour autant, ce n’était pas des modèles au même sens que mes parents, j’ai appris des choses différentes au contact de chacun. »

Côté sexualité, Aline est catégorique sur le fait qu’il ne faut pas se forcer

« Le sexe, le plaisir et l’envie ne sont pas obligatoirement présents dans notre vie. Lorsqu’on a 16 ans et que certaines personnes nous voient nous entendre avec une personne, il y a une certaine injonction à sortir avec la personne en question. Mais vous n’êtes pas obligé ! Dans le même jus, si vous ne savez pas à quoi ça ressemble d’avoir envie, et que vous vous posez la question, si ce n’est pas évident pour vous : c’est que vous n’avez pas envie. Pour le plaisir c’est la même chose, si pendant l’acte, vous n’appréciez pas le moment, ce n’est pas parce que les première fois ça fait mal, non ! Ce n’est pas censé faire mal. Et il ne faut pas rejeter toute la faute sur soi, il existe des personnes égoïstes qui se fichent de votre plaisir et de ce que vous ressentez mais généralement, tout le monde est paumé et se débrouille comme il peut.

Il y a des choses qui sont évidentes, et la sexualité, le désir et l’envie en font partie. C’est comme quand t’achètes une robe, si t’es pas sûre de toi, tu l’achètes pas.

Il y a plein de façon de créer une intimité avec quelqu’un, il n’y a pas seulement la sexualité. Passer la nuit à parler avec quelqu’un ou passer un moment à se faire des câlins sur le canapé peuvent créer de l’intimité. Celle-ci se crée seulement si tu en as envie, ça ne doit pas être quelque chose de violent.

J’aurais aimé qu’on me dise : « T’as le droit d’être différente et de ne pas être la personne la plus populaire maintenant, ça va changer dans ta vie à tous les moments. Parfois les choses vont changer sans raison apparente, il y aura des moment où tu déborderas de potes et d’autres moment où ce ne sera pas quelque chose dont tu auras envie. » J’aurais aimé qu’on me dise : « Tu vaux quelque chose telle que tu es, tu es une belle personne même en étant différente. » Tout le monde a sa différence, c’est juste que certaines personnes le cachent mieux que d’autres. Soyez fières de votre différence et n’en ayez pas honte, le collège et le lycée sont les périodes où tout le monde se cache, mais plus vous grandirez et plus c’est la différence qui sortira du lot. »

Il n’y aura jamais d’adolescence idéale

On retrouve des similitudes dans les parcours de mes interlocuteurs, dans ce qu’ils auraient aimé savoir ou entendre à 16 ans : prendre le temps de faire leurs propres expériences, avoir davantage de représentations pour les aider à se projeter, pouvoir partager leur angoisse pour ne pas se sentir isolé et bien sûr, qu’il n’y a pas qu’un seul modèle de vie acceptable en société. 

C’est certainement sur ce dernier que beaucoup d’éléments restent à déconstruire, mais cela est un autre débat et d’autres combats… Aujourd’hui, nous voulions vous apporter avec LELO des éléments de réflexions, pour que vous puissiez suivre le chemin et la sexualité qui vous correspondent le mieux en étant un peu mieux dans vos sneakers, tout en sachant que vous n’êtes pas la première ni la dernière à avoir ce type de questionnement.

Pour vous cul-tiver davantage sur le mois des fiertés, LELO vous invite à vous rendre sur son blog

À lire aussi : Trop dure cette vie : on a testé Sila, le vibromasseur clitoridien de LELO, en couple !

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Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.

Les Commentaires

6
Avatar de Sophie CY
29 juin 2021 à 17h06
Sophie CY
Merci pour l'article

Le passage sur étiquettes pas d'étiquettes, c'est une discutions qui me laisse pas mal perplexe. On se défini de bien des manières, par exemple psychologiquement : je suis impulsif, courageux, empathique.
Je peux me définir politiquement : je suis anarchiste, écologiste plutôt branché decroissant/autonome, libertaire, anticapitaliste.
Je peux me définir 'médicalement' : je suis handicapé, atteint d'endometriose, de douleurs chroniques, j'ai un C-PTSD, je suis myope, strabique.

Je pourrais aussi dire : je suis pauvre, je suis apprenti, je suis issu de la classe ouvriere, je suis parisien.

Et, certes, je suis trans, non binaire et gay.

J'ai du mal à voir en quoi ces trois derniers mots constitueraient plus des étiquettes que tous ceux que j'ai utilisé auparavant, j'ai le sentiment qu'on ne qualifie d'étiquette que ce qu'on politise ? Ou ce qui est pas essence politisé ? Autrement, ce ne sont que des mots, avec des definitions, qui nous décrivent ou non à un instant T
Il y en a qu'on met en avant lorsqu'on se présente, d'autres qu'on garde pour soi, d'autres dont ça ne nous viendrait même pas à l'esprit d'en parler, mais utiliser un mot dont la définition nous correspond pour parler de soi, ce n'est pas se coller une étiquette, c'est juste parler de soi avec les mots adéquats !



Sinon, je crois qu'ado, j'aurai aimé lire d'avantage que l'identité et la sexualité ne sont pas figés. Qu'on peut essayer, se tromper, utiliser des mots et les abandonner, qu'on en a le droit et que personne n'en a le droit et qu'il n'y a pas d'essence. C'est juste la quête d'identité de tout un chacun, c'est sain, ce n'est pas grave. Et que justement, les gens qui nous reprocheront de nous coller des étiquettes seront également celleux qui nous reprocheront de ne pas nous fixer, de changer, d'evoluer.
J'ai la chance d'avoir eu la conviction, d'instinct dès mon plus jeune âge que l'amour est toujours le même. Que l'important est qu'il soit sincère, qu'il soit adressé, qu'il nous fasse du bien. Ce n'est malheureusement pas une évidence pour tout le monde, ça aurait sans doute valu le coup d'en parler plus aux ados.
@Olduvaï La première partie de ton commentaire est très intéressante, et j'avoue n'avoir jamais vu les choses sous cet angle... Disons les étiquettes qui concerne le genre, n'ont pas la même portée que des qualités, des défauts ou une profession, tout comme celle qui concerne la couleur de peau d'ailleurs.
Sachant que ce sont deux facteurs que l'on ne choisi pas. En l'occurence Maëlle n'a pas choisi d'être lesbienne et blanche, alors qu'elle peut choisir d'être écologiste, courageuse ou serveuse
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