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The Legend of Zelda: A Link Between Worlds, le test !

Si tu es fan de la licence Zelda et que tu cherches un bon jeu sur 3DS pour finir l’année, ne cherche plus, A Link Between Worlds est fait pour toi !

Cet été Nintendo avait annoncé deux jeux Zelda pour la période automne-hiver avec le remake de Wind Waker sur Wii U qui a rencontré un succès mitigé, mais surtout la refonte du mythique A Link to the Past pour la 3DS qui a quant à lui secoué les slips de tous les fans de la série.

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Un fan lambda lors de l’annonce de Nintendo.

A Link to the Past faisant partie des jeux Zelda les plus appréciés par les joueurs de longue date, il est donc logique que le choix de Nintendo se soit porté sur ce titre après avoir également adapté Ocarina of Time sur 3DS en 2011. Dans cet opus sorti en 1991 sur SNES, il fallait libérer sept sages enfermés dans des cristaux en explorant deux versions parallèles du monde d’Hyrule. Le but étant bien sûr de rétablir l’ordre, l’amour, l’espoir, l’amitié et l’apéro entre amis à base de saucisson aux noisettes, menacés par Ganon, le gros méchant encore plus collant que la crotte de nez que je suis en train d’essayer de placer discrètement sous le bureau de Fab.

La version 2013, propose une toute nouvelle expérience puisque loin d’opérer un simple portage du titre sur 3DS, Nintendo a réalisé une véritable refonte, en modifiant des éléments de scénario et de gameplay, sans compter bien sûr les graphismes qui exploitent bien les capacités de la console.

Le trailer de lancement donne une idée de la qualité des graphismes

En effet, le jeu est plutôt joli, très propre et coloré et a bien réussi son passage à la 3D. On retrouve également de nombreuses références graphiques à l’univers de A Link to the Past tout en les modernisant et les rendant très agréables à observer. Même chose pour l’ambiance sonore (avec un gros coup de cœur personnel pour les musiques de Lorule) qui reprend les thèmes célèbres de la saga de manière vraiment sympa.

J’ai noté quelques lags au moment des passages d’un écran à un autre pendant les phases de déplacement en extérieur et durant certaines animations comme la mort des boss de donjons, mais il est possible que ça vienne de mon fichier (une version téléchargeable du jeu qui m’a fait la blague de perdre ma première sauvegarde youhou !). Dans tous les cas, ce n’est pas vraiment gênant et le reste de l’aventure est fluide.

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Après 22 ans d’attente, Link est devenu roux et a enfin acheté une porte.

Au niveau du scénario on note quelques changements par rapport au jeu de 1991 : apprenti forgeron pas franchement matinal, Link se retrouve témoin involontaire de l’enlèvement d’une jeune fille par un sorcier nommé Yuga ressemblant fortement à Kefka de

Final Fantasy VI et possédant le pouvoir de changer les gens en dessins un peu moches. Alors qu’on s’apprête à subir le même sort, une facilité scénaristique pas prévisible du tout donne le pouvoir à Link de se transformer à loisir en graffiti nul et de se déplacer sur les murs.

On apprend très vite que les Sept Sages de la légende (dont Zelda qui doit en avoir plein le fion qu’on ne lui laisse pas cinq minutes pour regarder Les Reines du Shopping peinarde) ont tous été enfermés dans des tableaux et rassemblés afin de libérer Ganon. Ce dernier fusionne avec Yuga/Kefka pour devenir encore plus moche qu’avant et ouvre des failles entre les mondes d’Hyrule et de Lorule dans lesquelles Link peut pénétrer sous forme de dessin.

Sans surprise, il nous faut donc récupérer les tableaux des Sept Sages pour obtenir la Triforce, affronter Ganon-Yuga/Kefka, sauver les deux mondes et faire taire Zaz à jamais (bon peut être pas, mais tant qu’à sauver le monde autant sauver la chanson française par la même occasion).

fuckyeahaaronpaulboobitch

Pardon, c’était une blague de merde, je le ferai plus, promis.

Le gameplay se retrouve donc considérablement enrichi par les passages en mode dessin qu’on peut effectuer sur quasiment tous les murs. Il faut ainsi vite prendre le réflexe de chercher aussi sous cette forme pour résoudre les énigmes ou trouver des objets utiles à la suite de l’aventure (le plus souvent des rubis).

En effet, on constate une autre innovation dans le traitement des donjons, qui en plus d’avoir été entièrement refondus, peuvent désormais être visités dans n’importe quel ordre. Dans la version A Link to the Past, il fallait suivre un  cheminement prédéfini puisque chaque donjon délivrait un objet particulier servant à accéder au prochain. Dans la version 2013, tous ces objets sont disponibles dés le début par le biais d’un vendeur louche ayant élu domicile dans la maison de Link : il est possible de lui louer les objets-clés jusqu’à ce qu’on se fasse tuer (dans ce cas, il vient les récupérer et il faut les louer à nouveau) ou les acheter définitivement plus tard, pour un prix plus conséquent.

Du coup, comme le joueur peut commencer la tournée des donjons dans l’ordre de son choix, la difficulté de ces derniers reste assez basique pour qu’ils puissent tous être résolus en premier.

Le jeu est donc plutôt simple, on comprend vite autour de quelle technique tourne chaque donjon et la 3D est bien utile pour résoudre certaines énigmes jouant sur la perspective et les reliefs. De plus, même quand on se prend des tartes à répétition par les ennemis, il y a des cœurs cachés un peu partout pour redonner de la vie.

On peut également sauvegarder régulièrement auprès des girouettes et effectuer des déplacements rapides sur la carte, ce qui fait que dans l’ensemble il y a peu de passages vraiment difficiles, même s’il faut souvent faire appel à ses réflexes.

réflexe

Alors oui voilà, pas comme ça.

La durée de vie tourne autour des 20 heures pour finir l’histoire quand on connaît déjà le jeu mais un nouveau mode à la difficulté accrue est disponible après avoir terminé l’aventure une première fois. Dans cette version, les ennemis infligent deux fois plus de dégâts, ce qui pique un peu et augmente le challenge. Dommage cependant que ce mode ne soit pas accessible d’entrée de jeu pour les joueurs les plus expérimentés.

En résumé, Zelda: A Link Between World est excellent pour celles et ceux qui connaissent déjà le jeu d’origine ou qui le découvrent. Il est agréable et facile à prendre en main, l’histoire, bien que basique, est sympa et cohérente avec l’univers des Zelda et les nouveautés en terme de gameplay sont efficaces.

Le jeu s’impose déjà auprès de la presse spécialisée et des joueurs comme un must-have de la 3DS donc si tu peux te le procurer dès maintenant ou si tu cherches un bon jeu pour compléter ta liste de Noël, n’hésite pas et fonce !


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

11
Avatar de Rosaly--
29 décembre 2013 à 02h12
Rosaly--
Soit je suis devenue nulle avec l'âge, soit je suis trop pressée, mais je le trouve pas plus facile qu'un autre moi
J'ai fait Link's awakening, mais c'était mon 1er jeu vidéo (et donc 1er Zelda) et je comprenais rien et j'avais genre 8 ans donc j'ai eu du mal à finir
Mais ensuite, j'ai fait Wind Waker, Twilight Princess, et Phantom Hourglass et je les trouve pas plus difficiles que ce ALBW. En fait j'en ai jamais trouvé aucun vraiment difficile, ni trop facile en fait. Enfin y'a toujours un moment ou je vais devoir réfléchir un peu plus de 30 secondes pour trouver comment avancer dans un donjon.

Juste le système de déplacement en balai volant qui facilite les allez-retours, mais au final je m'en sers surtout pour sauvegarder ou alors si j'ai vraiment besoin d'aller à l'autre bout de la map, sinon je fais tout à pied pour tout explorer, donc je trouve ça vraiment pas mal en fait.

Et pour le design, bah moi j'aime beaucoup, Twilight Princess est le seul que j'ai fait ou il a une forme "adulte aventurier" (vu que dans Awakening il ressemble a un cube de 4 pixels) et j'aime pas trop. Dans ma tête Link, c'est un p'tit mec perdu et gentil qui se retrouve par hasard avec une épée dans les mains et plein d'emmerdes et qui se rend compte qu'il a des aptitudes et qu'il est désigné Hero et il part à l'aventure. (Oui je sais pas construire une phrase, je mets plein de "et".

Ah oui, et j'adore vraiment la tête du dessin qu'il prends quand il se transforme, c'est trop génial
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