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Travail

Vous avez recruté des donateurs pour des associations ? Venez témoigner !

Vous êtes ou avez été recruteur•se de donateurs pour une organisation humanitaire ? Venez témoigner !

Pour collecter des fonds, de nombreuses associations humanitaires engagent des recruteur•se•s de donateurs qui vont se poster dans des rues fréquentées et convaincre les gens de donner pour la bonne cause. Et comme le souligne Libération, ces postes, souvent occupés par des jeunes, visent à encourager ces mêmes catégories d’âges à donner :

« En moins de quinze ans, cette manière de collecter des fonds – appelée aussi street fundraising ou face to face – est même devenue la plus rentable pour les ONG. A l’origine, c’est Greenpeace qui l’a inventée dans les années 90, avant de l’importer en France en 1998. Face à la «sursollicitation» des plus de 60 ans, l’association a eu l’idée d’instaurer une collecte plus directe, destinée notamment à toucher une cible souvent difficile à atteindre : les jeunes. Les résultats ne se sont pas fait attendre : «En 2007, dans le programme de Greenpeace France, un tiers des adhérents recrutés avait moins de 22 ans, un second tiers entre 22 et 30 ans, et le dernier plus de 30 ans», relève le sociologue Sylvain Lefèvre dans son ouvrage ONG & Cie : mobiliser les gens, mobiliser l’argent. »

Vous êtes ou avez été recruteur•se de donateurs ? Nous avons besoin de vos témoignages !

Envoyez vos témoignages à [email protected] avec « recrutement donateurs » en objet, en expliquant :

  • Comment vous en êtes venu•e à faire ce travail et pourquoi.
  • Comment vous avez été recruté•e, sur quels critères.
  • Quelle formation vous avez reçu : sa durée, son contenu, les techniques utilisées pour convaincre les gens de souscrire.
  • En quoi consistait exactement ce travail : s’il y avait des objectifs par jour, le nombre d’heures de travail, l’équipe, etc.
  • Comment cela s’est passé pour vous sur le terrain, la confrontation de ces techniques à la réalité, les difficultés que vous avez pu rencontrer…
  • Comment vous avez vécu les rencontres avec les gens, le fait de leur demander de l’argent, et comment eux réagissaient généralement.
  • Ce que vous pensez maintenant de cette façon de récolter des dons.

N’hésitez pas à préciser votre âge et si vous voulez être anonyme !

Cette vidéo vous semble-t-elle représentative ? Vous avez trois heures.

À lire aussi : L’humanitaire et ses métiers

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Les Commentaires

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Avatar de Pajolette22
29 novembre 2015 à 19h11
Pajolette22
Je recherchais activement un petit boulot d'été quand j'ai trouvé cette annonce sur le 20 min ( journal suisse) qui vantait les mérites d'une entreprise de recruteur de donateur. J'ai postulé sur internet et ai reçu un appel quelques jours plus tard ainsi qu'une convoquation pour la semaine d'après. Ça me semblait être une très bonne expérience et puis j'aime être être dehors et rencontrer de nouvelles personnes. Alors j'ai foncé !
Le recrutement se passait sur une journée, dans un premier temps une petite introduit sur le travail en lui même nous était proposé et par la suite on nous donnait une petit classeur composé des Infos principales d'une association ( pour ma part il s'agissait de wwf). Nous avions 30 min pour composer un speech digne de ce nom en suivant le plan appris au préalable. ( intro, présentation de l'association, problèmes, solutions, conclusion ). Pour finir nous devions speecher un des coordinateurs présents. Et c'est sur notre faculté à être à l'aise, à mettre la personne en face à l'aise et à avoir de la répartie que nous étions jugés.
La formation d'une durée de 3h était rémunérée à 80 franc suisses. Durant celle ci on apprend à utiliser le matériel ( formulaires, I pad et imprimantes) ainsi qu a remplir notre bilan journalier ( montant obtenu + type d'aide apporté ...) . On nous apprend les techniques de base pour faire signer quelqu'un, à savoir, se montrer enjoué, être rassurant, obtenir le plus de oui possible pour mener la personne au oui final ! Etc...
Le travail consistait à recruter des donateurs pour des associations. J'ai travaillé à Corris AG pendant 2 mois environs. Il faut savoir qu'il y a deux sortes d'aides à apporter. Le LSV, qui consiste en un prélèvement direct de la banque de l'association à celle de l'interressé et le BV qui lui consiste en l'envoie d'un bulletin de versement au domicile de la personne. Par jour, nous avions un minimum de 2 BV et 3 LSV par jour. Nous étions basés à Lausanne mais pouvions travailler dans toute la Suisse romande. Nous avions donc 1 à 4 h de trajet en train par jour et 7 h sur le spot en tout. Ce qui faisait un total de 9 h par jour . Mais comme vous vous en doutez cela n'a jamais été respecté. Nous avions en moyenne deux à trois heures en plus sur le spot chaque jour. Il m'est même arrivé de passer 12 h à travailler au même endroit en une journée ( sans compter les trajets). Nos équipes étaient composées de plusieurs dialogueurs, d'un chef d'équipe et d'un coordinateur.
C'est un travail très fatiguant, comme je l'expliquait plus tôt, les heures n'étaient pas respectées et au niveau des attentes on nous en demandait trop. Sachant que pour être rentable une association à besoin de 3 donateurs par personne et par jour, le fait de nous en demander deux de plus ne consistait enfaite qu'à faire des bénéfices à l'entreprise. Je voudrait surtout parler de là pression à laquelle on a droit lorsque l'on travail dans ce domaine. Tant que tu n'as pas tes 5 membres et si tu n'arrives pas a les avoir, on ( ton coordinateur ) t'appel toutes les heures pour te dire que tu dois " te bouger le cul" que tu ne sert à rien , que tu vas être viré si tu ne réagis pas etc. .. et ce, tous les jours. Une fois le 5 atteint tu crois être sorti d'affaire, mais que nenni, on te demande de faire 10 et on continu de t'appeler à répétition. Je veux vraiment mettre un accent sur la pression que l'on subit. Car en plus de tout cela on rentre le soir à des heures très tardives. Pour ma part c'était souvent 22 ou 23 h le soir, en ayant ni mangé ni pris de repos. Bref, un peu l'enfer non ? En revanche en ce qui concerne l'ambiance général entre les employés, c'est magique, on rencontre des gens de tout horizons avec qui on crée de vrais liens puisque l'on se voit du soir au matin et qu'on dort même tous ensembles dans une auberge de jeunesse !
Sur le terrain c'est très difficile de convaincre les gens si on est pas nous même convaincu de ce que l'on dit, parfois on passe des journées super à ne rencontrer que des personnes sympa et des fois il y a des jambons qui s'amusent à vous insulter ou à se moucher dans votre stand ( oui oui, c'est arrivé ! ). C'est très variable d'un endroit à l'autre et chacun sa technique, je n'ai jamais aimé faire du forcing mais certains n'avaient aucun scrupule à le faire. Le secret, c'est de ne pas se prendre au sérieux, si vous croyez que demander de large t de cette façon n'est pas un problème et que c'est facile, les gens le croiront aussi!
Maintenant ce que je crois c'est que ce n'est pas un métier très honnête. Il sûre humainement parlant c'est un super boulot ! On fait de belles rencontres on rigole bien etc... mais dans le fond, même nous on ne sait pas exactement si ce pour quoi on se bar est vrai. Il existe de très bonnes associations qui valent la peine d'être soutenues, en revanche certaines autres comme wwf ne sont qu arnaque. WWF utilisé l'argent de ses dons pour payer les voyages de leurs employés à l'étranger, ils mettent également cet argent en bourse ou s'en servent pour faire des appartements, en bref rien à voir avec les belles promesses qu'on nous fait. Alors je n'ai qu'un conseil à donner, avant d'aider une association, renseignez vous !
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