Initialement publié le 22 septembre 2011
Quand on voyage au Vietnam, on croise dans les rues pas mal de détails qui nous rappellent l’ancienne colonisation : l’architecture, les marques françaises, la Vache qui rit, et surtout la baguette. A première vue similaire, la baguette vietnamienne se différencie de sa copine française dans sa composition, un mélange de farine de riz et de blé. Et dans la pure tradition du sandwich jambon-beurre français, les vietnamiens ont créé leur propre sandwich : le banh-mi.
On le retrouve dans des petites échoppes ambulantes, qui se posent dans la rue à l’heure des repas et à la tombée de la nuit. Chaque échoppe à plus ou moins sa spécialité, mais les ingrédients de base restent les mêmes : du pain, de la carotte, du concombre, plusieurs sortes de viandes, de la coriandre, de la mayonnaise et du nuoc nam
. On trouve ensuite plusieurs variantes avec différents types de viandes, ou alors végétarien, à l’oeuf, aux légumes marinés etc…
J’ai été élevée au banh-mi du 13ème à Paris, qui est le même que j’ai pu goûter parfois là-bas (la salmonelle en moins). Certaines boutiques en proposent de variétés différentes, à vraiment moindre coût. Mon chouchou : le traiteur rue de la pointe d’Ivry, en face de l’entrée du centre commercial Paris Store avenue d’Ivry.
Pour cette recette je te propose de varier de la baguette en utilisant le moelleux d’un bagel, et d’utiliser du jambon et du poulet au curry pour la viande.
- Recette servant : 2 banh-mi
Ingrédients :
- deux pains bagels
- jambon
- poulet au curry (ou autres viandes accommodées à l’asiatique)
- carotte
- concombre
- coriandre fraîche
- mayonnaise
Recette :
Tranche la carotte et le concombre en bâtonnets, et procède ensuite comme pour un sandwich habituel, en n’hésitant pas sur la coriandre fraîche. Pour déguster un banh-mi encore meilleur, tu peux le préparer la veille et le conserver au réfrigérateur, ainsi les saveurs seront bien harmonieuses entre elles à la dégustation.
Personnellement je prépare toujours ce sandwich avec du pâté vietnamien, que l’on trouve dans quasi toutes les échoppes asiatiques, et de la viande que j’ai déjà cuisinée, comme du porc au caramel, du boeuf teriyaki, etc..
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Les Commentaires
Juste merci ! Je crois que je vais courir au picard qui est a 2 minutes de chez moi pour pouvoir les essayer le plus rapidement possible. Si ils sont bons, alors ça sera le nirvana !