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Vie quotidienne

J’ai testé pour vous… être finaliste de Miss France

Cette madmoiZelle a été finaliste de Miss France. On l’a souvent qualifiée de « femme-objet », et elle en a assez. Elle nous raconte donc les coulisses du concours et comment, à ses yeux, cette expérience lui a au contraire permis de s’affirmer.

Publié le 19 mars 2014

Miss France 2019 sera couronnée ce samedi 15 décembre. Qui regarde ce concours et pourquoi, est-il sexiste, qu’en penser ?

Lis nos articles pour te faire ta propre idée sur le sujet !

Si j’ai contacté madmoiZelle, c’est parce que je pense que les rédactrices essayent toutes, chacune à leur manière, de se battre contre les préjugés et les étiquettes qu’on impose trop souvent aux femmes, notamment celle de femme-objet.

Or j’ai été, aux yeux de certains, une femme-objet : oui j’ai été une « miss », candidate à Miss France, je me suis promenée en maillot de bain devant neuf millions de téléspectateurs et j’ai brandi mon sourire Colgate qui criait « votez pour moi » ! Et si je prends la plume aujourd’hui, c’est pour vous expliquer pourquoi j’en suis hyper fière.

Une aventure comme les autres

Depuis mon enfance je suis une abonnée du tableau d’honneur ; parcours scolaire brillant, licence de droit, et plein d’occupations extra-scolaires. J’ai été élevée dans une famille aimante qui m’a toujours répété que même si l’amour c’est important, une femme n’a pas besoin d’un homme pour s’entretenir, que le travail est la clé de la réussite, et que la vie c’est quand même plus cool quand tu tentes tout ce qu’elle te propose (je parle d’activités légales bien entendu).

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J’ai donc essayé tous les sports imaginables (en me cassant beaucoup d’os au passage), remporté un concours collégien national de publicité, et un concours d’éloquence… Bref, je testais tout ce qui me tentait, sans pour autant être trop compétitive : toutes ces aventures me stimulaient et me plaisaient tout simplement.

Et puis un jour, j’ai vu une affiche pour un casting d’élection de miss départementale. Le « pourquoi pas ? » a une énième fois refait surface. Et bim, l’aventure de ma vie a commencé.

Se prendre au jeu

Je suis entrée dans ce monde comme une petite fille, avec ma jupe tailleur d’enfant sage et un petit peu de mascara, et je peux vous assurer que je n’en menais pas large face à ces nanas perchées sur leurs talons de douze centimètres, brushing et manucure au poil, défilant avec aisance.

Mais je m’amusais énormément, l’oral était mon point fort et je me suis retrouvée sur la seconde marche du podium sans trop comprendre ce qui m’arrivait. Direction l’élection régionale.

Cette année-là, j’ai fait de la figuration. J’étais ébahie devant certaines filles qui se préparaient depuis des mois avec l’objectif « Miss France » en vue ; moi j’étais plus là pour m’amuser et vivre une expérience inédite. Tout était très sympa et marrant, et une de mes copines a gagné.

Et puis l’année a passé, et je me suis rendue compte que je m’étais prise au jeu. L’aventure de mon amie m’avait fait rêver, et je n’avais qu’une envie : décrocher à mon tour la couronne et représenter ma région !

L’année suivante, c’est ce que j’ai fait. Ce jour-là, je ne m’y attendais pas. Cette phrase fait bateau dans la bouche d’une miss, mais si vous aviez vu ma réaction à l’appel de mon nom (enfin… mon numéro), vous comprendriez que ma surprise était sincère. Il y avait beaucoup de concurrence et j’espérais le podium, pas la couronne. Et pourtant…

Être une Miss

Je suis donc entrée dans l’aventure Miss France. C’était un rêve pour moi qui adorais me déguiser et jouer à la princesse depuis toute petite, et Miss France m’avait toujours fait rêver. Je suis partie pendant un mois rejoindre les trente-deux autres candidates et le staff de miss France et Endemol.

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Ce fut un mois marathon : on a enchaîné la tournée de la presse à Paris, puis huit jours au soleil dans un cadre paradisiaque, et deux semaines et demi dans la ville accueillant l’émission, à faire de la promo et répéter les chorégraphies.

Ce mois hors du temps, qui semblait durer tellement longtemps avec tout ce qu’on faisait, tout ce qu’on a découvert, s’est clôturé avec le jour J, le premier samedi de décembre : l’émission et le sacre d’une nouvelle Miss France.

Vous vous en doutez, durant cette aventure nous sommes extrêmement gâtées. Nous recevons pour plusieurs milliers d’euros de cadeaux (du maquillage, des tenues, des bijoux, le voyage etc.), nous mangeons durant un mois dans des restaurants géniaux, et nous sommes hébergées dans des hôtels de luxe.

Mais au-delà de ce que font miroiter les médias, des huit jours au soleil, des restaurants et hôtels étoilés, il faut savoir qu’il y a beaucoup de travail. Oui, on est dans un décor de rêve, mais on est levées à 6h et couchées à 1h. Cela dit, je ne me plaignais pas : on est au courant avant de venir que ce n’est pas le Club Med, et j’ai vécu l’un des plus beaux moments de ma vie devant un lever de soleil sur la plage en allant en HMC (Habillage Maquillage Coiffure) à 5h30.

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Certaines ne supportent pas le rythme : il faut enchaîner les photos pendant des heures, la retouche maquillage toutes les dix minutes, accepter qu’on nous dise ce qu’on doit faire, ou les tournages un peu kitsch (promenons-nous dans la forêt tropicale en nous tenant les mains les filles !)… Mais ensuite on se dit que là, les collègues en France sont en cours de droit civil, et on profite à 1000%.

Il y a un côté très excitant à découvrir tout ce monde caché derrière la télé, à répondre à 50 mn inside ou à faire une séance photo la nuit, dans un arbre centenaire. Cela compense largement la fatigue, la vie entre trente-trois filles en compétition (il y a quand même un titre assez intéressant à décrocher), et le fait d’être constamment scrutée — par les médias qui cherchent la moindre bébête pour faire un scoop, par les touristes, mais aussi par l’équipe qui est chargée de décider des douze finalistes et qui nous étudie donc H24 pendant un mois.

L’encadrement

Pendant tout ce temps, les gens sont adorables avec nous, et ça fait du bien car nous subissons énormément de pression. Comme je l’ai dit, il n’y a que douze finalistes qui sont choisies durant le mois de préparation ; cela engendre un stress quotidien, qui se cache bien mais qui est présent derrière chaque acte. Au moins pour celles qui ont envie d’aller loin dans l’aventure, car il y en a toujours qui au bout du compte réalisent que tout cela n’est pas pour elles.

J’ai découvert un monde à la fois génial et factice. Factice, lorsqu’on nous demande de créer un chant sur notre aventure pour en faire une vidéo, de faire la fête sur un bateau pendant qu’on nous filme… mais génial car au final, même si on le fait parce qu’on nous le demande, on profite de tout ça et on le vit vraiment. On en garde des souvenirs merveilleux.

Ce chant, on avait les larmes aux yeux quand on se le fredonnait les derniers jours. Sur le bateau, on a vécu l’un des moments les plus forts du voyage.

L’aventure Miss France, c’est quelque chose de préparé, d’écrit à l’avance, dont nous sommes les actrices. Les films, les photos, les tenues que nous portons, les visites que nous ferons, tout est prévu à l’avance. Mais c’est à nous de faire la différence, de faire passer notre personnalité à travers le filtre Miss France.

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Superfreak, superfreak !

Pour ma part, je n’ai pas hésité à être moi-même et à faire le pitre, quitte à être un peu moins glamour. Mais cela m’a fait plaisir quand je suis rentrée chez moi et que tout le monde m’a dit : « là, on t’a bien reconnue » !

Les deux dernières semaines

Le stress le plus intense (pour moi en tout cas) est lié aux deux semaines et demi de répétition avec la célèbre chorégraphe de Miss France. Aussi talentueuse qu’exigeante, elle prépare l’énorme spectacle et est chargée de nous le faire exécuter parfaitement (vous, ça vous fait kiffer qu’on tombe, mais pas nous !).

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Wouplà.

Sauf qu’être jolie ne veut pas forcément dire gracieuse ou bonne danseuse, et elle a peu de temps pour nous mettre toutes à niveau…

Commencent donc des journées de dix ou onze heures sur talons hauts (parfois on chausse des baskets, et ça soulage) à répéter encore et toujours les mêmes pas sur la même musique qu’on ne supporte plus, à maudire la chorégraphe, à se faire la plus petite possible pour ne pas se faire remarquer, tout en essayant d’être excellente à chaque fois.

C’était franchement pas facile, et vraiment stressant, mais à la fin de l’aventure j’étais tellement fière d’avoir réussi tout ça ! Je n’aurais jamais pensé en être capable. Je la remercie, cette chorégraphe, de nous pousser toutes à donner le meilleur de nous-mêmes. Car on se rend compte ensuite que si elle le fait, c’est pour nous. Pour qu’on n’ait pas l’air d’avoir été propulsées sur scène sans avoir été préparées.

Et après ?

J’ai été finaliste mais je n’ai pas gagné la couronne. Pour moi comme pour la plupart des autres candidates, il a donc fallu passer de la lumière, de la « célébrité » à l’ombre, et ça peut ne pas être facile.

Ce n’est pas évident de revenir chez soi, en sachant que c’est terminé, qu’on ne vivra plus jamais entourée de toutes ces copines géniales qu’on s’est faites, qu’on a des exam dans trois semaines et qu’il faut s’y mettre. Mais je le savais dès le début ; ça m’a aidée à m’y remettre vite et à garder Miss France dans mon esprit comme un merveilleux souvenir.

J’ai aussi eu la chance d’être très bien entourée : par mon chéri qui a été un soutien parfait (mais bien content que je ne sois pas Miss France et que je lui revienne, le bougre), par ma famille qui m’a au final énormément soutenue — ma mère a toujours été là, et mon père s’y est joint en voyant que je ne changeais pas pour autant et que je prenais Miss France pour ce que c’était : une jolie parenthèse dans ma vie — et par mon comité de région qui a beaucoup cru en moi, et qui à mon retour m’a fait faire plein d’activités géniales, différentes, fantastiques, qui m’ont permis de prolonger cette aventure et de vivre une année extraordinaire.

En effet, étant miss régionale, j’ai eu la chance de continuer à faire plein de choses dans ma région : des défilés, des inaugurations, des séances de dédicaces, des salons, des lancements de match, des élections… Bref, toutes ces choses que les gens voient comme « la foire à la saucisse » mais qui sont en fait plein d’occasions de rencontrer le public qui a voté pour vous, et de les remercier.

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On a dit « remercier ».

Je ne pensais pas que l’écharpe représentait autant pour les gens ; j’ai vu beaucoup de regards s’illuminer, à tous les âges, et j’adorais l’effet que cela faisait aux petites filles, c’était adorable !

J’ai vu certaines personnes verser une petite larme, et j’ai trouvé ça magique — un peu flippant, mais surtout magique. J’aime énormément ma région, et ça a été un immense honneur d’en être le sourire et l’ambassadrice pendant un an.

C’est en partie pour elle que je me suis démenée pour être dans les finalistes, car je savais que j’étais vraiment soutenue. Je ne regretterai jamais mon aventure, elle m’a tellement apporté. Je suis devenue beaucoup plus mature, je sais parler en public, évoluer en société quel que soit le public, aller vers les gens.

Et puis j’assume mes envies, mes choix, et je sais ce dont j’ai besoin. Cette aventure a fait changer ma vision du monde : j’ai accepté de croire en moi et en ce dont j’avais envie, même si ça faisait peur de se lancer. En bref, c’est que du positif !

Une femme-objet ?

Je sais que beaucoup de jeunes femmes (et de jeunes hommes) ont des préjugés sur les « Miss Potiche » : image de la femme rétrograde, femme-objet… J’en ai beaucoup entendu parler tout au long de mon année. J’ai toujours essayé de me battre contre cette idée, comme toutes les miss régionales le font depuis plusieurs années.

Car il y en a marre que les gens pensent qu’on est des bêtes de concours, bonnes à sourire et à se poser là où on leur dit.

Lorsque j’ai annoncé à mon père que je participais à l’aventure départementale, il s’y est fortement opposé. Il refusait que je « porte son nom dans cette aventure », que sa fille participe à un « défilé de vaches normandes ». Qu’allaient penser les gens qui le connaissaient ?

Je lui ai répondu que je n’en avais rien à faire. Mon grand-père, pourtant fort moderne, m’a demandé si j’avais la permission de mon petit ami. Une femme-objet se serait pliée à la volonté des hommes, elle serait restée chez elle à faire ce qu’on attend d’elle. Moi je lui ai dit « si ça ne te plaît pas, ne viens pas », et j’ai fait mon chemin, point.

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Nous n’avons besoin de la permission de personne, nous sommes libres et si nous avons envie de nous montrer en maillot de bain dans les journaux, laissez-nous donc faire ! À qui fait-on du tort ? À l’image de la femme ? Je respecte le droit de chacune de faire absolument de qu’elle veut ; lorsqu’une FEMEN défile nue dans la rue pour porter son message, si elle estime que c’est important pour elle, je respecte.

Chacune est libre de représenter la femme telle qu’elle la voit et d’être la femme qu’elle est ; lorsqu’on critique nos choix, c’est notre liberté qui est attaquée.

On m’a dit que les standards de beauté que nous représentions étaient mauvais, toxiques pour les jeunes filles, pour les femmes « normales ». Alors parce que nous sommes minces, nous ne sommes pas normales ? Sympa. Il faut savoir que parmi les candidates en région, beaucoup de profils différents sont représentés, du 34 au 42 (si si). Et dans toutes les régions, c’est la salle qui vote, le public qui élit.

Oui, il y a encore un corps-type qui revient tous les ans à Miss France. Mais ce corps, il plaît au public, quoi qu’on en dise. Devrait-on truquer les votes ?

Certains râlent contre le manque de représentativité des filles de couleur en région. On est bien d’accord, alors venez les filles, on vous attend ! Noires, maghrébines, asiatiques, vous êtes aussi normandes ou auvergnates que les autres.

On nous reproche d’être des nanas « sois belle et tais-toi ». Je comprends qu’on puisse avoir cette image lorsqu’on nous voit défiler pendant une heure en souriant sans rien dire. Mais notre personnalité et le message qu’on a à faire passer ressortent dès le début de nos aventures respectives à travers les discours de nos élections régionales, puis les multiples interviews sur le Web et dans les journaux, le clip de présentation le soir de Miss France et enfin les discours des douze, puis cinq finalistes.

Je ne suis pas le genre de fille qu’on fait taire si elle n’en a pas envie, et je peux vous assurer que je ne me suis jamais sentie réduite au silence durant mon aventure. On est libre de dire ce qu’on veut, on ne contrôle jamais nos discours. J’ai été heureuse d’être dans les douze finalistes pour parler de mon combat pour une association et de la beauté de ma région.

Et oui, nos discours sont toujours cuculs à souhait. On est des Miss, on veut la paix dans le monde et on aime les humains. Mais franchement, passer à la télé pour dire que le monde est moche, c’est pas notre rôle : le JT s’en occupe déjà très bien.

On préfère citer les associations dans lesquelles on est investies (et ce n’est pas du chiqué pour nous faire mousser) et leur faire un bon coup de pub ; on préfère faire un coucou à notre ville (et que tout le monde nous en reparle le sourire aux lèvres pendant 6 mois), et on préfère dire « votez au 3637 » (ça c’est la tradition !).

Nous sommes des jeunes femmes modernes. Oui, on peut avoir un Bac+5 et défiler en maillot de bain James Bond avec un petit numéro en bas de l’écran, tout en l’assumant parfaitement.

Je sais qu’on ne pourra jamais supprimer les préjugés sur nous. Cette année-là, je me suis retrouvée à table avec des personnalités très importantes de ma région qui m’ignoraient royalement jusqu’à ce qu’une épouse de notable ait la gentillesse de me demander ce que je faisais à part « faire la Miss ». Mon entrée en master de droit a semblé être un mot de passe magique pour que ces messieurs daignent enfin m’accorder un regard…

Ça m’agace, car si j’avais été infirmière (comme plein de mes copines Miss), je n’aurais pas été moins intéressante !

Nous sommes juste des jeunes femmes qui ont eu envie de vivre une aventure extraordinaire, qui a marqué notre vie à jamais, alors regardez derrière les clichés : arrêtez de nous jeter un regard noir quand vous nous croisez et venez discuter avec nous, je vous promets qu’on est exactement comme vous !

Nous aussi, on s’active pour améliorer l’image des femmes dans notre société. À notre manière.

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Les Commentaires

66
Avatar de skippy01
15 décembre 2018 à 20h12
skippy01
Vivre sa vie exactement comme on l'entend avec le plus d'implication possible, hé, c'est ça être une madmoizelle !
Cet argument me donne de l'urticaire.

De 1, prétendre qu'elles agissent librement ferait marrer n'importe quel sociologue. Il faut redescendre sur terre, PERSONNE n'est à 100% libre de toute influence. Là, nous avons des femmes qui ont tellement bien intégré la règle sociétale du «sois belle et tais-toi» qu'elles en sont devenues esclaves. Alors oui, il y a un petit speech sur leur parcours scolaire/pro, mais bon, vu qu'il n'est pas exploité au-delà de la bonne conscience bon-marché, ça ne compte pas vraiment.

De 2, le droit de faire ce qu'on veut quand ça n'implique que nous, OK. Faire ce qu'on veut quand ça contribue à un impact néfaste sur la société, là, je ne suis plus d'accord. L'argument du «droit du choix» ressemble tellement à un argument préfabriqué pour défendre un truc qu'on kiffe alors qu'on le sait indéfendable par rapport à notre éthique personnelle. Qu'elle l'ait choisi ne rend aucunement son acte féministe, défendable ou bénéfique pour la société, et ne fait donc pas d'elle une madz.
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