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Moi, moi et moi

Jack Parker à Cannes – Jour 4 – Orelsan, la soirée Orange et la villa Schweppes

Quatrième journée cannoise pour Jack Parker, toujours placée sous le signe de la beuverie, du name-dropping et de la chance.

Journée tranquille hier, passée à suivre Maxime dans sa tentative de reconversion – ce qui nous a permis de revoir Orelsan (que vous avions interviewé en septembre dernier), beau joueur. On a croisé Alec Baldwin qui nous a mis un gros vent aussi, mais je veux pas en parler, j’me suis pas encore remise de celui de Bill Murray.

De mon côté, j’ai essayé ensuite de m’approcher du plateau du Grand Journal parce qu’on m’avait dit que Ramzy y serait, et que je crève d’envie de le revoir depuis notre interview chaotique – mais c’était trop le bordel, j’ai vite abandonné, les gens en étaient réduits à prendre des photos des chaussures des vigiles, j’me suis dit que c’était pas bon signe.

Cannes, cette grande distillerie

Finalement c’était pas plus mal. Ça m’a permis d’économiser mes forces – même si je ne savais pas encore à quel point j’en aurais besoin, à ce stade. Ce soir-là, tout le monde voulait aller à la soirée Orange. Si t’y allais pas, c’est que t’étais un gros naze. Et moi, évidemment, bah j’avais pas de carton. Mais le gros avantage de Cannes, c’est qu’on se crée un réseau très, très… trèèèès rapidement – j’ai dû rajouter environ 25 numéros à mon répertoire depuis mon arrivée. Je m’en suis donc remise à Pauline et Damien, croisés pour la première fois à la soirée Inrocks (ceux qui nous ont permis, entre autres, de doubler tout le monde dans la queue) qui m’avaient laissé entendre qu’ils avait peut-être un carton en plus pour ma gueule…

Je me suis donc prise à prier tous les Dieux de l’Histoire (la quête d’identité spirituelle, ça m’connait) pour que ce plan soit le bon, j’ai enfilé mes talons de 12 en serrant les dents, j’ai moulé mon corps dans une robe, et je me suis assise sur un banc devant la queue de 12 mètres qui s’étalait devant la plage Orange. Au bout d’une vingtaine de minutes, coup de fil de Pauline : « ça y est, nous on est entrés, je t’attends devant avec ton carton« . Biiiim.

La soirée Orange

J’ai donc pu les rejoindre, eux et le 364764ème open bar de mon séjour, où j’ai pu prendre entre 12 et 38 coupes de champagne pour me réchauffer un peu, et apprécier le petit concert des Ting Tings les pieds dans le sable, à la bieng. Un bon cadre pour faire enfin la connaissance de Norman dans la vraie vie, mais également de Mister V et de Baptiste de 10 minutes à perdre, qui fait environ 600 mètres de haut en vrai.

tingtings

Le truc marrant avec les soirées plage, c’est qu’elles sont toutes les unes à côté des autres, donc on peut aller faire coucou aux voisins qui font la teuf à côté. Sauf que bon, comme on est pas chez les hippies, on peut pas passer d’une soirée à l’autre comme ça, y a des vigiles à chaque frontière. C’est dans ces conditions que j’ai pu retrouver mes deux camarades de la veille, Paul et Laurent, avec qui j’ai passé un moment très émouvant près d’une barrière, entre deux fêtes, sans jamais pouvoir se rejoindre – c’était dramatiquement poétique (en vrai j’étais déjà en train de tituber).

La villa Schweppes

Au bout d’une heure ou deux, tout le monde a commencé à migrer discretos vers la villa Schweppes (dont on se moque allègrement sur Twitter

), un peu plus loin sur la plage – sauf que, là encore, j’avais pas de bracelet pour rentrer. J’ai quand même suivi le mouvement, et alors que Pauline et Damien étaient encore sur le point de me sauver la mise, c’est Maxime qui a débarqué avec le précieux bracelet noir. C’était reparti pour un tour.

Et alors là, autant vous dire que c’était plus du tout la même chose. J’ai rejoint Maxime, Norman et toute la bande dans un petit coin avec des canapés et des bouteilles de 78 litres (avec des canettes de Schweppes un peu partout pour rester dans le thème quand même), et tout est allé très vite. Sur scène, Nicolas Ullmann foutait le bordel avec un karaoké chaotique, accompagné des mecs de 1995, d’Aurélien Wiik (un de mes fantasmes de jeunesse) ou de Baptiste, pour chanter du AC/DC, du Lana Del Rey et d’autres trucs mais j’me souviens plus très bien. Y a eu un pogo aussi j’crois à un moment. Je sais plus très bien.

vodkaaaawhat

À consommer avec modération hein, ÉVIDEMMENT.

Côté visages connus, j’ai encore une fois été servie puisque j’ai pu croiser Ariel Wizman, Daphné Burki, un mec de Plus Belle La Vie mais que j’sais pas comment il s’appelle (celui qu’on avait déjà croisé le premier jour), Vincent Glad et à peu près toute ma timeline Twitter. C’est hyper bizarre de voir tous ces gens qu’on suit, à qui on parle en 140 pauvres caractères, tous réunis sous son nez.

Évidemment, j’étais encore pétée, mais j’ai une bonne raison. Non en fait, pas du tout, mais j’essaye d’analyser la progression de mon taux d’alcoolémie chaque soir, pour la science. Et pour l’instant je constate que ça augmente dangereusement chaque soir – je me casse demain matin, donc je redoute un peu le coucher du soleil aujourd’hui, j’vais quand même pas m’faire une tisane devant Capital pour clore cette semaine de festival, ce serait dommage.

Unis dans la déchéance

Côté ambiance, tout le monde était au moins aussi déchiré que moi, si ce n’est plus, donc c’est plutôt bien passé – faut pas avoir honte de se mettre des mines, c’est plutôt courant dans les soirées cannoises. J’sais pas si vous suivez des journalistes/blogueurs/personnalités qui sont à Cannes en ce moment, mais de ce que j’ai pu voir, on est tous relativement d’accord sur le fait que Cannes = beuveries & name-dropping (j’ai pas croisé grand monde qui allait voir des films en fait, c’est plus drôle de boire à côté des stars, vous comprenez) (en vrai, j’ai pas d’accréditation, y a que Fab qui en a une, donc même si je voulais j’pourrais pas voir de film).

Ce moment débile où tu prends des photos bourrée en les trouvant trop stylées

Ce moment débile où tu prends des photos bourrée en les trouvant trop stylées

Alors forcément, sur Twitter ça se plaint de ne voir que des tweets cannois qui n’ont rien à voir avec le cinéma – ce que je peux comprendre, mais c’est la triste vérité : la grosse majorité des gens qui viennent chaque année au Festival n’en ont strictement rien à péter des films, soyons honnêtes.

Ce que je retiens pour l’instant de mon séjour : si vous allez à Cannes, il faut parler à tout le monde, demander des numéros même si pour le moment on connait pas encore le prénom de la personne et ne pas hésiter à demander des services (les gens sont cool). Ensuite, prévoyez dans vos bagages des bons gros cachetons d’Efferalgan, une dignité de rechange et, surtout, des vêtements confortables pour quand vous vous échouerez sur la plage vers 3h du matin en rigolant la gueule dans le sable.

Cannes a été douce avec moi, je suis venue avec les mains et les poches vides, et elle me laisse repartir avec un début de cirrhose. Ce matin (oui, matin, j’en ai rien à péter qu’il soit 13h30 à l’heure où j’écris ça) je soigne ma maxi gueule de bois avec du coca et The Weeknd et je me prépare mentalement à remettre ça une dernière fois et à retrouver mon quotidien à partir de demain.

Même si j’suis assez triste de ne pas avoir re-re-re-recroisé Ezra Miller, à qui j’aurais pourtant fait bien des choses (que je ne nommerais pas parce que… coucou maman ! je bois que de la limonade et je m’amuse bien avec mes petits camarades, je t’aime, bisous).

Oh, et puisque c’est la tradition maintenant, petit florilège de mes tweets alcoolisés (vous m’encouragez, alors forcément maintenant quand je rentre chépèr mon premier réflexe c’est de raconter ma vie sur Twitter hein).

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Edit du 22 mai : Il n’y aura finalement pas de récit de ma 5ème journée. La tempête a décidé de s’installer à Cannes pour célébrer mon départ et j’ai donc passé mon dimanche au lit, devant la télé, à manger un sandouiche en pleurant devant Playboy à saisir (oui je pleure devant les comédies romantiques, mais aussi devant les pubs pour le beurre) – pas loin de la soirée tisane/Capital que j’avais promis de ne surtout pas me faire, donc.

Mon foie et mon amour propre me remercient, en revanche.


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

15
Avatar de SallyVonHolle
22 mai 2012 à 13h05
SallyVonHolle
Je me dis qu'à 9 ans, j'avais réussi à monter sur la terrasse du bâtiment Orange ou France Telecom (jeséplu) à côté du Palais des Festivals, et j'avais pu assister à la montée des marches, du meilleur spot possible ! Merci ma cousine qui bossait à l'époque dans la com de jesépakoi et qui pouvait rentrer là-bas !!! Donc les soirées, faut tenter haha ! Le truc cool, c'est que je bois pas, donc pas de panique si je n'obtiens qu'un ou pas du tout de ticket alcool HAHAHAHA !!!
En tout cas merci à Maxime et Jack Parker pour ces magnifiques reports ! Ils sont hilarants !
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