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Source : Unsplash / Jeff Sheldon
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Jack Parker en Islande – Blue Lagoon – Jour 1

Jack Parker est partie en Islande pour quelques jours, histoire de découvrir le pays des Vikings — et de nous le faire découvrir en passant. Étape 1 : le Blue Lagoon.

Départ de Paris à 13h20 — Je croyais avoir encore peur de l’avion, mais à part les 3 petites minutes passées à hurler toutes les insanités imaginables dans ma tête au moment où l’avion roule à 4000 à l’heure avant de s’envoler/en atterrissant, ça allait. En fait, le truc, c’est de regarder les autres. Pendant les turbulences, quand j’ai vu que les gens continuaient à se gratter le nez ou à lire le journal sans sourciller, j’ai compris que c’était pas la peine de se lever pour courir partout les bras en l’air en hurlant “ON VA TOUS MOURIIIIIIIIIR”.

Notez juste que l’Islande est en fait ni plus ni moins qu’à 3h de vol de Paris, grâce à Iceland Air – qui nous invite à découvrir le pays des Vikings, alors qu’on pourrait croire a priori que c’est à l’autre bout du monde.

Trois heures plus tard, donc, quand on commence à descendre et qu’on aperçoit les terres Islandaises, on se contente de fermer sa gueule en kiffant, parce que c’est assez incroyable comme vue. Du rien, de la neige et des volcans – dit comme ça, ça fait p’tet pas rêver, mais à voir c’est autre chose. C’est là que commence la déconnexion du monde réel (enfin, du monde français quoi).

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Ca va être tout blanc.

16h30 – Arrivée à l’aéroport de Keflavik – nous sommes au milieu de RIEN. Autour de nous, des champs de lave recouverts de neige – et c’est tout. Au loin, on aperçoit montagnes et volcans. Si vous cherchez de la végétation, c’est peine perdue. À part trois sapins et un buisson perdus au milieu de nulle part, vous ne trouverez rien de bien vert en Islande.

Après une pause clope sous la neige – ou le moment où tu prends conscience qu’effectivement, la température n’est pas tout à fait la même qu’en France – on embarque tous dans le van pour se rendre… au Blue Lagoon.

Le Blue Lagoon, oui madame.

Le Blue Lagoon – Rien que le nom fait rêver, et effectivement, y a de quoi se rouler par terre d’excitation quand on vous dit qu’on va aller y patauger. Imaginez un peu : une eau à 37°, d’un bleu turquoise surprenant, opaque, au milieu des montagnes. Une grosse baignoire perdue dans la neige, grosso modo.

Alors déjà, quand tu rentres, tu sens le hotspot touristique et local, c’est comme si c’était le point de ralliement de tous ceux qui foutent un pied en Islande, que ce soit en y naissant ou pour faire du tourisme. Les vestiaires sont séparés, les femmes d’un côté les hommes de l’autre, mais si vous cherchez des cabines individuelles, va falloir rester en France. En Islande, la pudeur, c’est pour les mauviettes. À peine rentrée dans les vestiaire que j’étais face à 19 paires de seins et tout autant de pubis qui prenaient l’air. Alors au début, pour me changer, j’ai fait la mauviette : j’ai mis mon maillot de bain par-dessus mes sous-vêtements, que j’ai ensuite retirés en me cachant dans un coin au cas où un téton déciderait de jouer au rebelle.

Tu peux pas test la nature.

 

Tu peux pas test la nature islandaise.

Une fois changée et douchée, direction la baignade. Là, deux choix s’offrent à vous : 1. vous la jouez cool et vous rentrez dans l’eau par l’intérieur du bâtiment ou 2. vous faites la vraie viking et vous affrontez neige et températures négatives en bikini pour vous ruer dans l’eau chaude. Voulant rendre hommage à mes ancêtres scandinaves, j’ai décidé de braver les éléments et de passer par l’extérieur – et comme j’ai peur de rien, j’ai mis les deux pieds dans un tas de neige qui traînait sur mon chemin, trop occupée que j’étais à fixer l’eau en attendant de la rejoindre. Au cas où vous vous poseriez la question : pieds nus, en bikini dans la neige, par – 5°, ça fait circuler le sang.

Mais l’eau n’est pas loin, et elle offre une dose de réconfort rarement égalée. À peine immergée, j’ai su que j’avais accompli ma destinée, et que tout ce que j’ai vécu depuis ma naissance n’était qu’une vaste succession de coïncidences qui devaient me mener ici, dans le Blue Lagoon. J’ai vu Dieu, E.T., Raël et Casimir. J’ai compris le sens de la vie. Mes chakras se sont ouverts pour laisser entrer la lumière.

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Et vous ça va sinon, la vie, tout ça ?

En gros : c’était BON. L’eau est vraiment chaude, comme un bon bain, et tout le monde s’y prélasse avec grâce. En revanche, le lagoon n’est pas bien profond, on se tient plutôt à genoux – après y a ceux qui se la pètent en marchant debout l’air de dire “le cul à 37°, la tête à -5° ? même pas peur, j’ai rien senti” (genre moi) (en fait si, j’ai bien senti comment ça pique dans la gueule).

Y’a des zones plus ou moins chaudes (il faut aller traîner sous les petits ponts qui passent au-dessus du lagoon, c’est là que l’eau est vraiment, vraiment chaude) (maintenant vous saurez), mais globalement, c’est très agréable partout. Bonus : le bar en plein milieu de l’eau. Siroter un cocktail (tout bleu, comme le lagoon) dans une source d’eau chaude au milieu des montagnes d’Islande enneigées, ça vous met la tête à l’envers de la plus délicieuse des façons.

Et comme le Blue Lagoon est d’une nature plutôt généreuse, sachez qu’il y a également un sauna et un hammam – si vous n’avez pas peur de perdre 34 kg en sueur, parce que putain, ça rigole pas hein. Les Islandais ont tendance à se foutre de la gueule des touristes qui restent deux minutes dans le hammam tellement ils en peuvent plus – mais pour y être restée 5 à 10 minutes, j’vous assure que c’est pas d’la rigolade. N’essayez même pas de poser les pieds au sol quand la vapeur monte, c’est comme danser sur des plaques à induction.

Et puis, il a fallu sortir. Et alors là, détendue du slip, j’avais plus aucun scrupule à me foutre à poil en public – quand même l’organisatrice de ton voyage est 100% à oilpé, au milieu des Islandaises qui ne sont pas beaucoup plus couvertes, tout de suite, ça DÉTEND. Donc allez hop, cucul à l’air, nichons en liberté, quand tu sors du Blue Lagoon, tu es une femme libérée.

La suite demain, où Jack Parker part (un peu plus) à la rencontre de la folle nature islandaise !


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

41
Avatar de Carolinouchka
24 avril 2012 à 18h04
Carolinouchka
Je pleure mon sang de jalousie, là.
J'ai toujours rêvé d'y aller, en plus mon copain y a habité quelques mois, donc j'ai le droit régulièrement aux histoires fabuleuses de ce pays magiques... Et en plus, je vois partout sur le net des gens qui y vont et qui racontent, eux aussi, la magie du pays !
J'en peux pluuuuus, moi aussi je veux y aller ! ray:
0
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