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3 conseils de hippie pour adoucir son quotidien #3

Hippie Jack est de retour avec trois nouveaux conseils pour un quotidien plein de joie et d’allégresse et des lendemains qui chantent !

— Article initialement publié le 24 juin 2013

Si vous aviez besoin d’un tout petit coup de pied au cul pour commencer cette semaine, permettez-moi de m’en charger, en espérant que ces trois petits conseils vous apportent autant qu’ils m’ont apporté.

Si vous continuez à faire les choses de la même façon, vous obtiendrez toujours les mêmes résultats

Le premier réflexe quand une situation un peu pourrie nous pète à la gueule est souvent d’accuser une autre personne, le destin, la chance, la météo ou une mauvaise disposition des étoiles — et parfois, c’est effectivement de leur faute.

Il y a des choses qu’on ne peut maîtriser, sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle, et la vie n’est pas toujours juste et pleine d’arcs-en-ciel et de papillons de lumière.

Mais dans certains cas, surtout quand un scénario se répète pour la énième fois, il ne faut pas chercher d’autre coupable que soi. Il y a des erreurs qu’on s’acharne à répéter, parce que sur le coup c’est facile de se convaincre que cette fois ce ne sera pas la même chose, on connaît la chanson, on se laissera pas avoir une deuxième, troisième ou huitième fois.

Et quand ça explose, ça pique, on pleure, on tape du pied, on se laisse tomber à genoux et on hurle « POURQUOIIIIIII ?! » en serrant les poings.

why-misha-collins

Il y a des erreurs nécessaires, des trucs qu’on doit merder en allant bien jusqu’au bout pour être sûr-e d’avoir bien exploré toutes les possiblités et les façons de souffrir, au cas où ça pourrait fonctionner.

Il y a des erreurs nécessaires, des trucs qu’on doit merder en allant bien jusqu’au bout pour être sûr-e d’avoir bien exploré toutes les possibilités et les façons de souffrir, au cas où ça pourrait fonctionner.

Mais quand ça devient vraiment intolérable, il n’y a qu’une solution : se relever, s’épousseter, et tracer sa route sans se retourner. Même si ça fait mal, même si on a l’impression de laisser passer une chance extraordinaire.

Il faut écouter la petite voix qui nous hurle « Attention, danger, là tu vas en chier, tu vas encore passer trois jours sous la couette en position fœtale en hurlant à l’injustice et ça va pas être marrant du tout ». C’est pas évident d’accepter sa part de responsabilité dans une situation qui nous fait souffrir, mais c’est la première étape pour éviter de se retrouver avec le nez dans le caniveau et de s’en mordre les doigts alors qu’on a peut-être des trucs plus intéressants et constructifs à faire à côté.

Deux solutions s’imposent quand on se retrouve face à un tournant qui pourrait être mauvais :

    1. Accepter les conséquences à venir et les « Bah ouais, mais tu le savais » qui pleuvront une fois que vous aurez fait le tour du bordel et que vous chercherez une épaule sur laquelle pleurer. C’est jouable, le tout est d’assumer son choix de A à Z, même si on doit en chier après. Et on finit par s’en remettre, en général, mais c’est quand même pas marrant.
    2. Prendre ses jambes à son cou et fuir loin, très loin de cette situation à risque et accepter le fait qu’on ne saura jamais ce qui se serait passé si on avait tenté le coup. Ça demande un gros effort de volonté, c’est frustrant et pas marrant non plus, mais on s’évite peut-être une grosse tartine de merde à l’arrivée, et c’est pas négligeable.

Évidemment, il est toujours possible de tâter le terrain, de s’aventurer un peu dans la zone à risque pour vérifier la présence de pièges et tester un peu cet itinéraire avant de prendre sa décision, sinon on s’empêche complètement de vivre et c’est encore moins drôle.

L’important c’est de rester vigilant•e, même si c’est toujours sympa de foncer droit dans des murs les yeux bandés en chantant gaiement : on prend tellement de plaisir avant l’impact qu’on est tenté•e de recommencer.

Vous ne plairez jamais à tout le monde

Il y a des gens qui ont plus de mal avec cette réalité que d’autres – et je sais de quoi je parle, j’en fais partie. Mais accepter qu’on ne fera jamais, jamais, l’unanimité, c’est se retirer un poids de la taille du Titanic des épaules, et la meilleure façon de prendre beaucoup plus de plaisir à faire des choses qu’on aime sans la menace pesante du qu’en-dira-t-on.

Quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, quoi qu’on porte et même quoi qu’on mange, on tapera toujours pile poil dans la bête noire de quelqu’un

Quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, quoi qu’on porte et même quoi qu’on mange, on tapera toujours pile poil dans la bête noire de quelqu’un. On n’y peut rien, et c’est pas en se flagellant à longueur de journée en répétant « Ils ont raison, je suis qu’une merde, et puis de toute façon j’aurais jamais dû venir au monde, je suis une épine dans le pied de l’humanité » qu’on va changer quoi que ce soit à la situation.

Votre boulot, votre physique, votre façon de parler, vos goûts, votre démarche, la couleur de vos chaussettes… rien ne pourra jamais fédérer la Terre entière. On ne résoudra pas les conflits mondiaux en s’acharnant à faire accepter quoi que ce soit à des gens qui n’en veulent pas, qui n’en tirent rien et qui prennent plaisir (pour certains) à nous le rappeler à la moindre occasion.

Ils ne se soucient pas vraiment de ce que ça peut bien vous faire, à vous, être humain doté de sentiments, d’émotions et d’une sensibilité plus ou moins élevée, alors pourquoi vous soucier d’eux ? Pour reprendre les mots d’un grand philosophe, laisse parler les gens.

On sera toujours le con d’un autre, et plutôt que d’essayer de se racheter aux yeux de ceux qui ne peuvent pas nous voir, autant aller voir ailleurs si on veut de nous. On trouvera toujours des gens pour apprécier ce qu’on est, et ce sont eux qui comptent et qui doivent prendre le plus de place dans notre vie.

Le temps est rarement une excuse

« J’aimerais bien, mais j’ai pas le temps » est probablement l’une des excuses les plus populaires au monde. 24 heures, c’est clairement pas suffisant pour faire tous les trucs absolument vitaux et urgents qu’on a à faire et passer une bonne nuit de sommeil en prime.

Mais sauf cas extrême, et ça arrive, on a généralement beaucoup plus de temps que ce qu’on croit. Par exemple, si je fais un calcul rapide, voici comment se découpe une de mes journées sur 24 heures, quand je n’ai pas d’activité sociale exceptionnelle :

  • Je passe 7 heures à dormir
  • Environ 2 heures à manger
  • Entre 1 et 3 heures à regarder dans le vide et à actualiser les mêmes pages en attendant de trouver le courage de faire ce que j’ai à faire
  • Entre 3 et 4 heures à bosser « pour de vrai » dans mes bons jours
  • Entre 1 et 3 heures à regarder des séries ou des films
  • Et pour le reste, ça se joue entre lecture, activités complètement non-productives et léthargie.
tick-tock

Je pourrais donc être cent fois plus productive si je me mettais un coup de pied au cul — et ça m’arrive, heureusement, mais pas assez souvent. Malgré ça, je m’entends dire « J’ai pas eu le temps » beaucoup trop souvent pour être crédible : si on m’écoute, je suis une véritable tornade et je ne m’arrête jamais, alors que du temps, j’en ai à revendre.

Alors j’ai installé une petite alarme dans mon cerveau, qui m’empêche d’apprécier correctement les loisirs auxquels je m’adonne quand je sais que j’ai du travail qui m’attend.

Au bout de quelques minutes, la culpabilité prend le dessus et je me lance dans des activités productives jusqu’à ce que tous les points de ma liste soient cochés ; et après, chaque série, chaque bouquin, chaque sieste et chaque moment passé à rien branler du tout me paraissent cent fois plus agréables. Et si on s’y prend bien, on trouve toujours le temps de larver un bon coup quand le besoin s’en fait sentir.

Sur ces mots, je vous souhaite une bonne semaine productive et enrichissante (sauf si vous êtes en vacances ou que vous sortez d’une période d’examens relou, là c’est le moment de pratiquer l’inactivité la plus totale et de vous caler un interlude « mort cérébrale » sans pression) !


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Les Commentaires

11
Avatar de Destiel Mok´
2 juillet 2013 à 12h07
Destiel Mok´
Alors j'ai une question, comment on fait pour ne plus stresser rapport au fait que les autres ne vous aime pas ou ne partage pas votre avis ou votre facon de faire.

Parceque la boulangere, mon collegue Allemand, le commercant d'en bas, je m'en balaaaaaaaaaaaaaance. D'ailleurs les gens qui ne me connaissent pas pensent souvent que je suis une ecervelee idiote et pretentieuse. Et je m'en cogne.

Par contre au niveau des amis ca me gache la vie. Je ne peux RIEN faire sans angoisser. Et attention ca peut etre parceque j'ai oublie de dire bonjour a unetelle et je n'en dormirai pas. J'ai oublie de range mes chaussettes a la baraque mes colocs vont tomber desus et biiiiim j'angoisse.
J'ai eu tellement d'experiences ou des gens que j'aimais et qui m'aimaient cessaient de me parler ou etaient super enerves contre moi du jour au lendemain avec le truc qui prend des proportions folles que maintenant non je ne peux plus le supporter. J'ai tout le temps peur et la vie en communaute est devenue un calvaire.
Je n'ose plus dire non, j'essaye de prendre le moins de place possible, je fais passer le bien etre des gens avant le miens, juste pour qu'ils restent en accord avec moi.
Et c'est une source d'angoisse qui peut parfois mener a des envies suicidaires tellement ca m'epuise d'avoir peur comme ca qu'on ne m'aime plus (alors qu'en plus mes amis m'aiment, et des fois je me dis meme que des gens qui sont aimes a ce point la par leurs amis y en a pas beaucoup, meme si ils ont plus de caractere que moi). Mais la peur est la, constante. Peur de me faire disputer, peur de deplaire, peur de decevoir et peur qu'on ne m'aime pas.

Alors le 'Accepter que tout le monde ne vous aime pas' OK mais comment on fait?
Ah ma pauvre louloutte je suis dans le même cas que toi.
Le problème avec nous c'est qu'on est incapables de se détacher de notre expérience et de notre vécu  (ce qui entraine des préjugés par exemple, et c'est assez compliqué de nous en débarrasser).
Alors oui, effectivement j'ai toujours peur que mes amis-amies désapprouvent ce que je fais, dis, aime, justement parce que je suis tombée sur des amies qui ont (tout pareil que toi, tu n'es pas seule!) créé un bordel pas possible des petits trucs qu'elles n'aimaient pas, et comme elles ne m'en parlaient pas et préféraient bitcher dans mon dos, la situation s'est aggravée du jour au lendemain. (Idem avec mon ex)

Bref, tout ça pour dire que moi aussi je galère à dire tout ce que je pense, à parler quand ça va pas (de peur qu'on me traite d'incapable) à m'énerver (de peur qu'on me parle plus). Et comme je le fais quasiment jamais, quand je me décide à enfin dire ce qui m’énerve ou me rend triste chez mes potaux/potesses, ou même dans ma vie (genre un exam raté) les gens me remettent très vite à la place qu'ils considèrent comme la mienne. Ca fait mal.
Alors poulette, prends tes ovaires à deux mains et affirme toi, sinon les gens se permettront tout et n'importe quoi avec toi. Dis "non", sois un peu égoïste! T'es pas parfaite, c'est normal et c'est tant mieux! T'es consciente des petits défauts de tes amis et pourtant tu les aime tout pareil, non?
Plein d'amour et de dragibus, courage!

Ah et pour le premier conseil, comme on dit dans How I Met, il y a des erreurs dont on sait qu'elles sont des erreurs, mais il faut qu'on les fasse, pour avancer, pour être sûr que c'était une erreur, pour pas douter (bon ça sert à rien de la faire 40 fois, certes). Se dire "j'aurais du faire ça" c'est pour moi mieux que "j'aurais pas du faire ça".
En fait mes amoureux de FAUVE disent la même chose "Vaut mieux avoir des remords que des regrets."

(Et @Jack Parker je t'aime d'un amour véritable, je veux être toi quand je serais plus grande)

Merci!
Me suis entendue dire a voix haute 'AH bah voila oui' quand tu parlais du fait d'etre remis a sa place quand on ose... Moi je sais ecouter une critique sans devoir dire a l'autre non mais en fait c'est toi blablabla mais il semblerait qu'on soit peu dans ce cas la.
Mais oui un peu d'egoisme.
Je pense que ca va s'arranger pour nous!!!!
0
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