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Culture

J’ai testé pour vous… être (apprentie) chanteuse lyrique à l’Opéra

Romilly aime les voyages mais elle a fini par se poser en Allemagne à cause d’un critère bien particulier : son emploi à l’Opéra de Leipzig. Car cette Réunionnaise a une passion : chanter. Et depuis deux ans, elle est payée pour le faire !

Une passion depuis l’enfance…

Je suis tombée dans la marmite de l’opéra quand j’étais toute petite. D’abord, ma grand-mère a décidé de faire mon éducation classique en m’envoyant des CD (vous savez, ces trucs ronds qui font de la musique quand on les met dans de gros appareils obsolètes ?) de Mozart, Beethoven, Mahler, Verdi… Et puis à huit ans, j’ai eu le droit de participer à la chorale géante que montait une professeur sur toute la ville, dans toutes les écoles primaires. Et j’ai découvert que je savais chanter. Un peu naturellement, un peu à l’arrache, mais juste, et selon les profs, joliment.

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Ça m’a tellement plu que pour les répétitions je chantais à la fois les premières voix (les plus aiguës) et les deuxièmes voix (moins aiguës). Je passais de l’une à l’autre sans soucis, et la prof ne disait rien, au contraire. Puis, après notre première apparition sur la scène du grand théâtre de ma ville à la Réunion (petit théâtre français donc), et avec l’adrénaline et le bonheur d’avoir pu donner autant de moi, j’ai décidé que je serai chanteuse. Oui, à huit ans, j’ai décidé que je serai chanteuse lyrique (et si j’y arrivais pas, prof. Ou vétérinaire. Ou prof. Ou prof. Ou… bref).

Le contrat de la professeur/chef de chœur n’a pas été reconduit, mais, comble du bonheur, elle a accepté de me donner des cours privés parce que j’avais assez de voix, même pour une enfant, pour que ce soit intéressant. Nous nous sommes donc plongées un an dans du Poulenc (un compositeur avec des petits morceaux pour enfants) en oubliant assez régulièrement que j’étais censée apprendre le piano en même temps.

Puis malheureusement, cette prof (devenue une amie) qui a fait éclore ma passion pour le chant lyrique a dû déménager de l’île. J’ai alors erré de chorale de collège en cours de chant (blues/variété) avant de trouver enfin l’école de chant où j’ai passé deux ans et demi sous la direction d’une ancienne première chanteuse de l’Opéra de Strasbourg, la contralto Chantal Dubarry.

Et là, à seize ans, j’ai enfin pu entrer pleinement dans ma passion. J’ai travaillé avec elle comme mezzo soprano, avec des rôles comme Mignon (Ambroise Thomas) ou Cherubino (Mozart). Et si elle m’a fait toucher du doigt mes rêves, c’est parce qu’elle a développé ma voix à une vitesse incroyable. Elle m’a montré ce que c’était d’être « chanteuse ». Elle m’a mise sur scène dans des petits rôles et dans les choeurs.

Je lui dois le premier opéra que j’ai vu en live de ma vie ; c’était Così Fan Tutte de Mozart, et c’était trois jours après que j’ai commencé les cours avec elle. Mais elle m’a montré aussi la difficulté de réussir dans le métier : il faut énormément de travail, un moral à toute épreuve, l’ambition, le besoin d’être sur scène, et surtout assez d’émotion à transmettre au public sans s’écrouler soi-même.

Être chanteuse, ce n’est pas faire du « tralala » sur une scène, saluer et basta ! Être chanteuse, c’est un travail de tous les jours, des efforts permanents, une mémoire énorme, un sens du rythme et de la musique à travailler, la capacité d’accompagner et être accompagnée par des instruments de musique ou d’autres chanteurs. Jamais je n’aurais cru que c’était aussi difficile. Cela, Chantal me l’a montré… Et ça m’a confortée dans l’idée que prof n’était pas un métier pour moi, mais chanteuse, si.

Et puis j’ai déménagé à Strasbourg. Après quelques cours auprès d’une mezzo dont la carrière monte actuellement pas mal, j’ai été redirigée vers un prof assez spécial. Tomy Leichtweis est un ancien élève d’Elizabeth Schwarzkopf, qui est l’une des plus belles soprani allemandes/européennes de son époque.

En six mois, il avait débloqué chez moi la voix que presque un an de silence (dû à une maladie) avait un peu rouillé. J’ai découvert que j’avais mué et que j’étais soprano, même si je suis trop jeune pour que ma voix soit complètement posée. Il m’a donné de la puissance, de l’élégance, et plus de finesse. Il m’a donné mon répertoire, mes forces, mes faiblesses, et sans relâche, à sa manière un peu particulière, il a continué le travail de Chantal pour faire de moi une élève avec du potentiel. C’est ce travail que ma professeur actuelle, une mezzo soliste à l’Opéra de Leipzig, Jean Broekhuizen, continue. Je chante actuellement comme soprano colorature, potentiellement dramatique (ou dramatico-colorature), ce qui me permet, dans le choeur, de remplacer des alti de temps en temps.

Et puis, pour en revenir à mon parcours, j’ai déménagé en Allemagne, à Leipzig. Et là, grâce à la préparation de Tomy et à un hasard un peu magique, j’ai mis … quatre heures à trouver un job. Je suis descendue du train, je suis allée chez la jeune femme qui m’hébergeait, nous sommes allées à l’Opéra, j’ai passé l’audition du Jugendchor (le Choeur des Jeunes) et j’ai été engagée.

À lire aussi : J’aime l’opéra, et non, ce n’est pas ringard !

…qui s’est transformée en job

En arrivant en Allemagne, je pensais postuler pour le Choeur de l’Université, qui est réputé pour être très bon dans son domaine. On avait déjà tout prévu avec la responsable : le jour de l’audition, où aller, ce que je présenterais… Et puis finalement, en quelques heures en Allemagne, j’ai eu la chance inouïe d’être acceptée dans le Jugendchor de l’Opéra de Leipzig, dans les soprani 1.

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Une partie du Jugendchor, dans le foyer de l’Opéra, pour le journal de Leipzig, 2012.

Le Jugendchor, ou littéralement Chœur des Jeunes, de l’Opéra de Leipzig est un chœur semi-professionnel de jeunes gens de 16 à 25 ans officiellement (30 ans officieusement) qui propose à la fois un soutien au chœur professionnel des adultes de l’Opéra lors d’Opéras ou de concerts (comme la 9e Symphonie de Beethoven ou le Requiem de Verdi) sur scène (et au-dessus, en dessous et à côté de la scène).

Nous soutenons également le Chœur des Enfants (Kinderchor), semi-professionnel également. Et nous avons nos propres productions : soit des concerts pour l’Opéra (comme pour les portes ouvertes, pour Noël ou pour des galas de charité), soit de vrais projets scéniques, souvent en collaboration avec le conservatoire supérieur de musique (Musikhochschule).

Nous sommes peu payés, certes. Mais nous sommes payés pour chanter. Ce qui, dans mon cas, équivaut à être payée pour respirer. Et franchement, entrer dans l’univers de l’Opéra a eu plusieurs grosses conséquences sur moi, en tant que personne, en tant que chanteuse, et en tant que rêveuse.

Déjà, je hante les couloirs de l’Opéra dès que je le peux, que ce soit pour utiliser les salles de répétition avec piano pour préparer mes cours ou mes solos (ou même, ça m’arrive, mes partitions de chœur), pour avoir mes cours avec Jean dans sa salle de chant, ou pour boire un café à la cantine des employés pour réviser. Je vais aussi en salle de répétition pour m’entraîner avec le chœur, et il m’arrive de passer inaperçue derrière la scène pour assister gratuitement aux spectacles (motus et bouche cousue : j’ai également une carte d’employée me permettant de payer 6€ la place à 90€, mais elle marche uniquement à des moments précis…).

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Si je regarde mes pieds personne ne va me remarquer lalala

Je traîne régulièrement avec les membres (masculins notamment) du Chœur des adultes — de l’Opéra et de sa maison-sœur (la Musikalische Komödie, ou Comédie Musicale) — et j’apprivoise lentement mais sûrement les femmes du Chœur en leur montrant que j’ai beau être dans ce qu’elles considèrent comme « la relève », je suis gentille, je sais chanter mais je ne suis pas leur concurrence directe, et j’ai des choses à partager avec elles.

Tout ça me prend presque plus de temps que mes études — car malheureusement, je continue des études « normales » pour avoir un diplôme « normal » à côté du chant.

Comment se passe la vie à l’Opéra en tant que chanteuse?

Comme certain-e-s d’entre vous ont pu le lire, j’ai été ouvreuse à l’Opéra de Strasbourg avant d’être chanteuse à l’Opéra de Leipzig. Mais je profite de ces deux expériences pour tirer le plus possible d’avantages de ma position actuelle.

À lire aussi : J’ai testé pour vous… être ouvreuse à l’Opéra

La vie à l’Opéra peut se découper en plusieurs « actes », comme un opéra lui-même.

Il y a d’abord l’acte I, qui consiste à décider d’un programme et/ou préparer l’entrée dans le groupe du choeur professionnel. En général, c’est la première chose qu’on fait en début de saison avec la chef de chœur et son accompagnatrice. Nous avons un programme prédéfini pour toute la saison. Certes, les dates ou certains points peuvent changer en cours d’année, mais nous avons notre feuille de route dès le début.

C’est assez rare qu’on nous rajoute des représentations mais ça arrive ! En général, c’est le moment où tous les chanteurs râlent un peu parce qu’on a oublié de nous mettre dans tel ou tel opéra qu’on aurait adoré chanter. Parfois il y a des bonnes surprises, comme le fait qu’on nous fasse chanter le concert de Noël sur la scène de la Musikalische Komödie (que beaucoup d’entre nous adorons) au lieu de le faire dans le foyer de l’Opéra — une pièce où on accueille de petits concerts ou des discours, et où les spectateurs peuvent passer l’entracte pour se détendre.

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Il y a ensuite l’acte II… Les répétitions, évidemment. Mon chœur répète officiellement deux fois par semaine : le mardi et le jeudi, environ deux heures, à partir de 19h30. Je suis donc à la cafétéria à partir de 18h30 parce que j’ai beaucoup de gens à saluer entre-temps, et quelques devoirs à finir. On se retrouve dans une salle de répétition, qui change régulièrement, avec la chef de chœur, le chœur et l’accompagnatrice piano.

On commence par des échauffements vocaux, puis des morceaux simples que tout le monde connaît (sauf les non-Allemands, mais on les apprend très vite), avant de commencer à déchiffrer nos morceaux. Le travail de l’accompagnatrice est alors essentiel ! Elle joue ce que nous sommes censés chanter en plus de l’accompagnement, et elle nous aide à assimiler beaucoup plus vite toutes les subtilités de la partition.

La chef de chœur cale les différentes voix ; les Soprani 1 dont je fais partie en règle générale, les Soprani 2, les Alti 1 que je rejoins de temps en temps, Alti 2, Ténors 1, Ténors 2, Basses 1 et Basses 2. Des voix les plus aiguës aux plus graves, les femmes sont soprano, mezzo, alto, ou contralto ; et les hommes sont haute-contre (contre-ténor), ténor, baryton, baryton-basse ou basse.

Elle nous fait d’abord répéter plus ou moins voix par voix, puis tous ensembles, puis deux voix par deux voix, jusqu’à ce que les moindres détails soient parfaits à son goût. On peut passer des heures sur la prononciation des mots quand nos morceaux ne sont pas en allemand ! Nous avons par exemple été réquisitionnés par l’Ambassade de Suède pour célébrer la Sainte Lucie, le jour des lumières, l’équivalent de Noël en Suède, et nous avons passé des jours à apprendre comment prononcer le suédois correctement.

Ça a également été le cas lorsque nous avons présenté plusieurs fois un projet scénique s’appelant Häxan (Sorcières en suédois), qui consistait à mettre en musique, en live, un film d’horreur muet des années 20.

Häxan, 2013 – Jugendchor + orchestre Alcantara

À l’Opéra même, en plus des répétitions en salle, nous avons les répétitions dans la salle du Chœur avec le chœur professionnel quand nous devons les soutenir. C’est un autre chef de chœur qui s’en occupe (la mienne est responsable du Kinderchor et de mon chœur, lui est responsable général des chœurs de l’Opéra).

Là, nous apprenons à nous mêler au chœur principal sans être trop disparates. Je dois dire que les hommes sont, selon mon expérience personnelle, plus agréables que les femmes ; les Soprani en particulier nous considèrent comme de la concurrence déloyale… et disent qu’on nous utilise que « parce qu’elles font joli et pas parce qu’elles savent chanter ».

Après quelques répétitions en salle, nous avons les répétitions sur scène. On nous dit où se placer, quel air prendre, qui suivre, quel repère prendre par rapport à l’orchestre, comment faire quand on ne voit pas le chef d’orchestre. On apprend où cacher les paroles quand on ne parle pas encore bien allemand et qu’on a peur de se mélanger, à trouver où s’asseoir quand on chante à 20 mètres au-dessus de la scène, dans les échafaudages — bref, tous les petits détails à régler avant la grande représentation.

Il y a aussi les essayages quand nous sommes censés nous produire sur scène. Mon premier passage sur la scène de Leipzig était pour Les Maîtres Chanteurs de Nüremberg, de Wagner. Le choeur était un public de gala, et nous étions par couple (alto avec basse, soprano avec ténor) à devoir déambuler et suivre l’action. Nous étions donc maquillés, en robes de soirée/costard cravate, et l’air heureux pour entrer sur scène.

Le maquillage dure assez longtemps pour les femmes : il faut nous vieillir un peu, nous rendre belles et trouver un moyen de domestiquer mes cheveux (ce qui était mal barré depuis le début alors chapeau aux coiffeuses pour avoir réussi). Et puis vient l’acte III.

maitres-nuremberg

Juste avant les Maîtres Chanteurs de Nüremberg, de Wagner, mai 2013

L’acte III, c’est sur scène. Avant l’entrée sur scène, j’ai toujours les genoux qui lâchent, la voix qui tremble, les mains moites, l’envie de m’évanouir. Heureusement, l’ambiance est toujours au beau fixe dans les coulisses. Les autres membres du choeur plaisantent, chahutent un peu, et une fois plongée dans l’atmosphère détendue (un peu forcée ?), c’est plus facile de se concentrer.

Les plus vieux nous donnent des petits conseils, les plus malicieux affirment être tombés fous amoureux de vous dans cette robe, les plus tendus vous font des « toi toi toi » (équivalent de « merde », pour porter chance) par-dessus les épaules… Et puis c’est le moment.

On met le masque de notre rôle. On oublie la peur. L’adrénaline monte. La porte ou le rideau s’ouvre. On monte sur scène. Et là je ne suis plus Romilly, je suis mon rôle. J’ai la partition dans la tête. Je sais où commencer, où finir. Les genoux ne tremblent plus. Je sais où sont mes partenaires. Et même quand je ne les entends pas, je sais, presque physiquement, ce que je dois chanter. Et je le fais, comme si ce n’était pas moi. Et ça peut durer des heures.

Puis vient le salut, le moment que je déteste le plus. Saluer, c’est obligatoire, évidemment. Mais je déteste ça : ça me remet dans la vie réelle, ça m’épuise et ça me rappelle que ces saletés de chaussures à talons me font hyper mal aux pieds. Quand le rideau se ferme, je peux enfin enlever mes chaussures… et aller fêter ça avec les autres — ou rentrer chez moi m’écrouler sur mon lit, c’est selon !

Ce qui mène à l’acte IV: le débriefing. Après chaque représentation le chef d’orchestre et le chef de chœur font un débriefing et nous disent ce qui était bien et ce que nous avons foiré (en général des trucs que le public ne peut pas avoir remarqué mais le chanteur/musicien est un perfectionniste, et le chef d’orchestre est pire). Gare à nous si à la prochaine représentation nous refaisons les mêmes « erreurs » !

Et puis ensuite le cycle recommence à partir de l’acte II. Répétition, répétition, essayages, répétition générale, concert/opéra, débriefing, épuisement mais bonheur…

opera

Concert en l’honneur des 200 ans de Wagner. Choeur professionnel en rouge, choeur Jugendchor en noir. Opéra de Leipzig, en 2013.

Et après ?

Je suis actuellement en choeur semi-professionnel, ce qui concrètement veut dire que je suis payée environ dix fois moins qu’un chanteur de choeur professionnel, notamment parce que nous sommes beaucoup moins longtemps sur scène. Cependant, c’est une excellente formation. J’ai appris à mieux lire les partitions, à les déchiffrer seule, à « guider » un groupe de voix, à chanter soprano comme alto selon les besoins (ce que je peux faire parce que j’ai une « grande » voix avec une tessiture assez étendue), à me mouvoir sur scène, à faire un peu de théâtre (l’opéra, c’est finalement du théâtre chanté), à travailler avec orchestre, piano et autres chanteurs… Mais ce n’est pas suffisant.

Alors je vais passer des diplômes en conservatoire et tenter dès l’année prochaine les auditions pour les chœurs-extra : ce sont des chœurs professionnels qui sont demandés lorsqu’on a besoin de renforts à l’opéra ou dans les autres choeurs pro de Leipzig. J’ai l’intention d’en faire mon métier. Parce que je me sens vivante quand je suis sur scène et que je peux donner à « mon » public tout ce qui me tient à cœur.

La première fois que nous avons chanté La 9ème symphonie de Beethoven, plusieurs d’entre nous ont failli pleurer tellement le chœur plus l’orchestre donnaient d’émotions. Le chœur est une symbiose, les solos un challenge. On verra bien où j’atterris !

En attendant de retourner à Leipzig dans quelques mois, je suis à la Réunion où je fais partie d’un opéra qui se monte pour février. On m’y a offert un solo, et on me propose de tenter l’audition pour entrer de temps en temps dans le chœur professionnel de l’Opéra. À voir, donc.

Concert du 31 décembre 2013 — partie chantée à partir de 50 minutes environ. En rouge, le choeur des enfants du Gewandhaus ; en rouge et noir, le choeur de l’Opéra de Leipzig ; en noir, le choeur du Gewandhaus et le Jugendchor. 

Pour celles que l’Opéra intéresse mais qui ne s’y connaissent pas du tout

Commencez par des pièces faciles ! Un opéra-bouffe (a.k.a. un opéra amusant) est en général plus court et plus abordable qu’un opéra tragique. Ne commencez pas par Wagner, privilégiez les pièces légères de Mozart (Così Fan Tutte par exemple ou Les Noces de Figaro). Si vous êtes romantiques ou prêtes pour du tragique, commencez par des opéras comme La Traviata de Verdi ou Carmen de Bizet : vous aurez là rebondissements et grands airs célèbres (si si, vous les aurez déjà entendus dans des publicités, je vous assure !). Contentez-vous au début d’écouter des airs célèbres sur le Net ou sur CD (si ça existe encore), et lancez-vous ensuite dans un opéra complet.

Mais quand vous entrez dans la salle, n’oubliez pas une chose. Que ce soit les chanteurs ou l’orchestre, notre musique vient de nous et est pour vous. Laissez-vous emporter comme nous nous laissons nous exprimer. Oubliez vos factures, le bruit du voisin, les devoirs, vivez l’action comme au cinéma. Et tant pis si vous ne comprenez pas les mots qu’on chante (vous avez parfois des sous-titres quand même…), c’est la musique qui parle.

Au plaisir de vous voir un jour dans une de mes salles… ou comme collègue ! Pour les madmoiZelles qui sont à la Réunion, vous pouvez venir me voir chanter le rôle de Barberina dans Les Noces de Figaro (de Mozart) fin février 2015 à St Denis et St Pierre de la Réunion !

À lire aussi : Carte postale d’Allemagne (de l’Est) : Leipzig la musicale

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Les Commentaires

16
Avatar de RedSquirrel
22 mai 2015 à 20h05
RedSquirrel
J'ai deux ans et demi devant moi ^^ . Après tout, pourquoi pas . De toutes façons, l'Allemand, c'est passage obligé pour le lyrique.
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Voir les 16 commentaires

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