Hier, j’arrivais à Cannes sous un vent à décorner les bœufs.
Mais rassure toi, aujourd’hui… c’est pire.
Il bruine, il fait froid, le ciel est bas, mais la ville est toujours à la fête. Personne ne se laisse abattre par la météo, et affiche un sourire béat.
Les festivaliers se pressent d’un bout à l’autre de la Croisette, se prennent en photos sur le tapis rose, paradent avec bonheur.
Et j’adore ce spectacle. Exit le côté guindé du festival de long-métrages de Cannes. Désormais, tout le monde porte des sneakers et costumes de dingues.
Cannes titille mon amour pour la mode. Alors j’ai hâte de monter les marches ce soir, avec mon ensemble rose bonbon fraichement dégoté au Zara du coin.
CanneSeries, un festival inoubliable
Le casting de la série Killing Eve.
Hier soir, j’ai monté les marches, pour la première fois depuis 3 ans.
En 2015, j’étais saucissonnée dans une robe magnifique mais inmettable pour quiconque souhaite respirer. Hier, j’avais plutôt une jupe de dominatrice sexuelle en vinyle rouge et j’étais bien dedans.
En prenant grand soin de ne surtout pas me casser la gueule, j’ai escaladé les marches avec un rictus hyper coincé de type « je suis extrêmement mal à l’aise, merci de me laisser en paix ».
Mais finalement écoute, je ne suis pas morte, et c’était plutôt rigolo. Juste après le passage des festivaliers, le casting de la série Killing Eve a débarqué.
Et là, superbe moment. Sandra Oh parle un français excellent, et a régalé les journalistes de son bel accent.
Ce qui ne se voit pas sur cette vidéo, je te l’accorde.
Tu connais sûrement cette actrice pour avoir joué dans Grey’s Anatomy pendant presque 10 piges.
Toujours aussi drôle, elle n’a pas cessé de faire le spectacle, et de rire aux éclats.
Un joli moment !
Après la montée des marches, deux séries se sont succédé, toutes très qualitatives mais radicalement opposées. Killing Eve (je t’en parle ici) et When Heroes Fly (ma critique). Deux salles, deux ambiances. Tu peux d’ailleurs aller lire mes critiques pour en savoir plus !
Bref, les stars se sont fait acclamer par le public, les gens sont heureux.
Ah, on est bien à Cannes !
Après les projections, direction le Majestic, hôtel mythique de la ville, où se côtoient avec simplicité tous les corps de métier des séries, des médias, et des partenaires.
On taille le bout de gras avec des gens qu’on admire, on sourit au jury, qui danse avec ivresse, on regarde les robes des filles, qui brillent et illuminent la piste de danse, on flirte avec un serveur radieux.
Bref, c’est la dolce vita.
CanneSeries, des fictions plurielles
Ce matin, c’est Mother qui a défendu sa place. Remake d’une série japonaise, ce nouveau produit a des airs de tragédies modernes, et m’a conquise.
La très jeune actrice de la série Mother.
J’ai tout englouti avec appétit, et en redemandais encore, même si les projecteurs nous ont fait comprendre qu’il fallait partir. Il n’y aura pas d’épisode 2. Comment tenir ?
En allant à d’autres projections bien sûr.
Et ainsi s’enchainent les découvertes, toujours plus folles, plus couillues, plus engagées.
Ce soir, je rentre tôt, pour profiter au maximum de mes derniers jours, et vivre à 200 à l’heure, au rythme des talents qui défilent chaque jour sur le tapis rose.
Parce qu’on va pas se mentir, elle fait envie, cette vie d’étoiles…
En attendant, je peux aller me coucher sur mes deux oreilles. En fin de journée, j’ai aperçu Gael García Bernal, qui a été accueilli par les cris amoureux des filles.
Il venait présenter sa série Aqui en La Tierra, une merveille.
Je n’ai qu’une hâte, être demain.
À lire aussi : CanneSeries : chroniques d’un festival pop et branché, jour 1
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Et voir Gael Garcia Bernal en vraiiiiiiiii
#fangirl