C’est une citation de la secrétaire générale du Syndicat des Gynécologues et Obstétriciens de France (SYNGOF), Elisabeth Paganelli, qui a fait beaucoup fait réagir. Totalement assumée par le syndicat, cette déclaration a été publiée sur sa page Facebook :
« Si on considère que la femme est l’égale de l’homme au sein du travail et qu’elle puisse enfin etre payée comme l’homme et avec égalité, il faut que les professionnels de santé évitent les arrêts de travail injustifiés à leurs patientes»
« Je n’ai jamais prescrit 4 à 8 jours d’arrêt de travail pour une IVG médicale… »
Slate avait déjà repéré ce mépris vis-à-vis des femmes, en relayant également la réponse de Martin Winckler à cette déclaration un peu dure à encaisser.
Le carton rouge de Marina Carrère d’Encausse
Dans le Magazine de la Santé
, Marina Carrère d’Encausse s’est emparée de cette déclaration pour remettre efficacement les pendules à l’heure, dans un « carton rouge » aussi incisif et sans concession que celui que Michel Cymès avait récemment décoché à Nicolas Sarkozy.
Après l’effroyable polémique sur le « point du mari », la parole s’est libérée contre la maltraitance médicale, et plus particulièrement en gynécologie. On se souvient du hashtag #PayeTonUtérus qui avait révélé un vrai problème de respect des patient•es et de leur consentement dans ce domaine.
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Des déclarations comme celles d’Elisabeth Paganelli font énormément de mal à la confiance des patient•es envers leur practicien•ne…
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