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Culture

La Guerre des Mondes, le prix Nobel de maths et autres mensonges

En ce 1er avril facétieux où le Web s’acharne à la rendre paranoïaque, Sarah est un peu d’humeur à casser du mythe. Parce que parfois, rétablir la vérité, ce n’est pas inintéressant, voici une séquence « on nous ment (on nous spolie) ».

Vous n’avez pas idée de ce que représente le 1er avril, jour des fous et des canulars, à la rédaction de madmoiZelle. Fut un temps, certes, on se collait des poissons dans le dos, et la plaisanterie était réussie lorsque votre victime se promenait plusieurs heures durant avec votre découpage d’amateur dans le dos. Aujourd’hui, les poissons sont virtuels, et la grande blague c’est de réussir à répandre une fausse rumeur sur le Web.

Imaginez un peu le stress que ça représente, de constamment devoir esquiver les attaques fourbes de nos confrères, qui aimeraient nous faire croire que les chats mettent des chaussures, qu’on est des héro-ïne-s de RPG, voire même que Manuel Valls serait le nouveau premier ministre. Aha. Prenez-nous pour des bleues, aussi.

Et pourtant, nous lisons nos flux RSS avec toujours cette petite voix angoissée, dans notre tête, qui murmure « Et si c’était vrai ? ». Est-ce que je n’ai pas failli à tous mes devoirs, en manquant de relayer une information d’une importance au moins comparable à celle de l’éléphant qui joue avec une balle ?

Après avoir voulu faire une news sur une licorne des mers géante qui se serait échouée sur une plage du Sud de la France et constaté que même Cy ne marchait pas, on m’a soufflé dans l’oreillette j’ai décidé de jouer franc jeu. Aujourd’hui, je ne vais pas vous raconter de blagues.

Je vais prendre un malin plaisir à les démonter.

Orson Welles : La Guerre des Mondes n’a pas eu lieu

En 1938, l’écrivain Orson Welles adaptait le célèbre roman de H.G. Wells, La Guerre des mondes, pour la radio. Interprétée par la troupe du Mercury Theatre on the Air, la pièce radiophonique racontait certes l’invasion de la Terre par des Martiens avec une certaine conviction, mais les acteurs ne s’attendaient pas à la frénésie médiatique que leur prestation allait engendrer.

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« Ouii, mais booon, aussi, Orson Welles il fait peur… »

Mais vous connaissez peut-être l’histoire ? Lors de la première radiodiffusion de la pièce, plus qu’un million d’Américains auraient cru que les États-Unis étaient véritablement attaqués par les extraterrestres, la partie « fiction » de la chose leur ayant échappé quelque part dans le talent des acteurs.

La panique se serait emparée du pays tout entier, les gens sortaient dans la rue en criant, certains avaient des hallucinations et voyaient les Martiens, d’autres mettaient fin à leurs jours, bref : l’hystérie collective était à son comble. Du moins selon certains journaux de l’époque, grâce auxquels cette histoire a perduré.

De beaux gros menteurs, ces journaux, parce que tout cela est faux.

En guise d’hystérie collective, quelques personnes ont appelé leur maman. C’est ce qu’on appelle une panique « si ridicule (…) qu’il est quasiment impossible de la chiffrer », et que l’on doit à quelques journalistes américains de l’époque. En vérité, presque personne n’a pris l’émission d’Orson Welles au premier degré, et tout viendrait d’une volonté de la presse papier d’information de discréditer leur principal concurrent à ce moment-là, la radio.

La première diffusion de la pièce a donc été suivie d’un nombre conséquent de gros titres annonçant des témoignages de gens que la terreur suscitée par la fiction aurait mis en danger, des histoires de suicides et des accusations de désinformation et d’incitation à la panique.

Sauf que, bon… Aucun de ces témoignages, au passage anonymes, ou des cas de suicide ou d’accidents n’ont jamais été vérifiés. Par la suite, plusieurs journalistes et chercheurs tentèrent de confirmer ces histoires, ne serait-ce que parce qu’un cas d’hystérie collective à l’échelle des États-Unis, ça vaut le coup d’y revenir, mais aucune des rumeurs qu’ils remontèrent ne s’avérèrent fondées.

L’histoire était tellement grosse — une crise d’hystérie qui s’empare des États-Unis ! — que c’est peut-être pour ça qu’elle a pris. Au fond, il ne s’agit pas tant d’un mensonge que d’une (énorme) exagération. Il y a eu des cas d’hystérie. Mais des cas isolés, qui ne méritent même pas qu’on leur attribue la mention de « collectifs »…

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Oui mais alors, pourquoi un tel acharnement médiatique ? S’il a été aussi facile de prouver le « FAKE » derrière tout ça, pourquoi le mythe qui s’est ainsi bâti autour de la première diffusion de La Guerre des mondes a-t-il perduré jusqu’à aujourd’hui ? Aucune idée, le sujet est ouvert aux spéculations.

Mais j’avancerai l’idée qu’une histoire un peu piquante et originale comme celle-ci est souvent plus séduisante à nos yeux que la réalité. Comment la raconter autrement, aujourd’hui, que pour la blague ? « Ahaha, et tu sais que la première fois que l’histoire est passée à la radio, toute la population a cru que les Martiens nous envahissaient pour de vrai ? »

Sauf que si on dit que c’est vilain de se moquer, c’est parce que ça pourrait nous tomber dessus aussi. Non, pas les Martiens : le fake, le hoax, la fausse information, quoi, l’hameçon auquel tout le monde mord. La morale de cette histoire, les enfants, c’est qu’il ne faut pas croire tout ce que les journaux racontent, et qu’un minimum de sens critique est toujours requis, pour ne pas passer pour un bleu le 1er avril, par exemple…

Molière n’a pas trouvé le moyen de mourir sur scène à la fin du Malade Imaginaire

Et en parlant d’histoire séduisante, en voici une que vous connaissez sûrement, mais qui illustre si bien mon propos qu’elle vaut la peine d’être mentionnée : Jean-Baptiste Poquelin, alias Molière, comédien, dramaturge chef de troupe de théâtre français succomba à la maladie sur la scène du Palais-Royal le 17 février 1673, âgé de 51 ans, lors d’une représentation du Malade Imaginaire alors qu’il incarnait lui-même l’hypocondriaque.

Pour les trois du fond qui ne suivent pas, oui, c’est une mort digne d’un grand dramaturge et des meilleurs romans, mais non, ce n’est pas vrai. Molière était bien malade le soir de la quatrième représentation du Malade Imaginaire, mais c’était le cas depuis déjà plusieurs années : il se traînait une ou plusieurs maladies des poumons, le laissant très affaibli.

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Alors qu’il incarnait Argan, l’hilarant hypocondriaque qui fait défiler les pseudo-médecins, Molière aurait été pris d’un énième malaise, certes, mais qui ne lui fut pas fatal sur le moment. On peut admirer le talent et l’abnégation de l’acteur, vraiment malade, qui doit jouer le rôle d’un individu en bonne santé qui est persuadé d’être malade, tout en cachant au maximum sa faiblesse au public ! Mais Molière est mort plus tard dans la soirée.

Chez lui.

Évidemment, on préfère donner au grand artiste une mort digne des tragédies qui n’ont pourtant pas fait sa renommée. À quelques heures près, me direz-vous, il part depuis les planches qu’il a foulées presque toute sa vie ! Oui mais non. Un acteur qui meurt pendant la représentation, ça aurait fait plus de bruit, à mon avis. Il est presque surprenant, à vrai dire, que ce ne soit pas les évènements posthumes qui aient marqué l’histoire…

Je veux dire, les comédiens ayant tous été excommuniés à l’époque, ses proches ont quand même bien galéré pour obtenir son inhumation plutôt que la fosse commune. Mais les complications administratives à la mords-moi le curé, ça n’intéresse jamais personne.

L’absence de prix Nobel de mathématiques ne vient pas d’une sombre affaire de coucherie

Qui ne connaît pas les célèbres prix Nobel, qui récompensent chaque année, à l’échelle internationale, des personnes ayant excellé dans un domaine ? Tout cela selon les voeux exprimés par Alfred Nobel, l’industriel suédois qui a fait sa fortune sur son invention de la dynamite, dans son testament.

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Alfred Nobel. … POISSON D’AVRIL. … Non ?

Les prix Nobel mettent ainsi en avant des réalisations dans cinq domaines-clés : la paix, la littérature, la chimie, la médecine, et la physique. Et là, évidemment, les ennuis commencent, parce que les mathématicien-ne-s sont de gros-se-s aigri-e-s bouffi-e-s de jalousie, qui ne comprennent pas pourquoi il n’y a pas de prix Nobel des mathématiques. Non mais franchement.

La réponse est simple, enfin ! Alfred Nobel n’avait aucune envie de récompenser ces salauds de matheux, parce que son épouse était partie avec un mathématicien boutonneux, et que de toute façon, les maths, c’est nul, et c’est pas ça qui va changer la face du monde. Voilà. Ah, et même qu’il s’appelait Gosta Mittag-Leffler, le petit salopiot. Tu parles d’un nom, ah ! Un nom de mathématicien, au moins !

Encore une fois, la réalité est moins croustillante que les derniers potins de Closer.

Déjà, bon, Alfred Nobel aurait été bien trop plein aux as pour songer à se marier (et courir le risque qu’elle parte folâtrer avec un mathématicien). Mais l’absence d’un prix Nobel de mathématiques ne provient pas d’une histoire aussi basse et aussi portée sur le cul — l’esprit ne s’arrête pas à ce genre de trivialités. Ni même du fait que monsieur Nobel était un homme pragmatique qui considérait que les maths étaient une science un peu trop théorique pour lui. Je pense quand même qu’il pouvait se permettre d’être au-dessus de ce genre de (dé)considérations.

En fait, il existait déjà un prix scandinave pour les mathématiques.

Voilà. C’est tout.

Je suis désolée.

Les gens du Moyen Âge croyaient-ils que la Terre était plate ?

Il est souvent surprenant de constater à quel point notre perception du Moyen Âge est faussée et même sacrément subjective. On enseigne et décrit encore dans les écoles cette période à l’aide de la notion d’obscurantisme, comme la preuve que la population n’était jamais retombée aussi bas dans la superstition et l’ignorance.

Sauf que l’obscurantisme, c’est un terme péjoratif et surtout une notion un peu plus vaste que ça qui a été développée par les intellectuels de la Renaissance et des Lumières. Le Moyen Âge est une période historique très longue, qui ne peut pas être réduite à ce seul mot. Par exemple, saviez-vous qu’il était un fait avéré et accepté depuis les enseignements des penseurs grecs que la Terre était ronde et non pas plate ?

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Bah bien sûr qu’elle est plate.

Il faut savoir nuancer : toute la population, surtout les plus pauvres qui ne recevaient pas la même éducation, n’avait pas accès à toutes ces connaissances, et il est fort possible que de mauvaises informations circulaient parmi eux, comme l’idée que la Terre serait plate (parce que sinon, comment on ferait pour ne pas en tomber ?). Blâmons les inégalités sociales, qui faisaient que les paysans avaient probablement plus urgent à étudier que le fonctionnement des planètes.

Mais les riches, les éduqués, les savants et surtout — sus aux clichés — les religieux et les autorités religieuses en général, connaissaient les théories de Ptolémée et la rotondité de la Terre était un fait établi. Selon le penseur grec qui avait estimé sa circonférence, elle faisait environ 40 000 kilomètres (ce qui n’est pas loin des calculs modernes), et personne n’avait le moindre problème avec ça.

Non, le problème venait plutôt du débat « héliocentrisme versus géocentrisme », soit la Terre qui tourne autour du soleil versus le soleil qui tourne autour de la Terre… Les croyances selon lesquelles la Terre était plate ont juste bien servi à étayer les propos de penseurs de la Renaissance, qui avaient besoin de décrire le Moyen Âge comme une ère sombre de laquelle ils sortaient avec fougue, panache et érudition.

(On appelle ça des pédants.)

La véritable histoire de Galilée vs. l’Église

Last but not least, voici le petit feuilleton des aventures de Galilée au pays des religieux méchants. Pas que je veuille défendre la bonne et le curé, mais parfois, être un peu objectif, ça peut s’avérer utile. Nous parlions des théories opposées de l’héliocentrisme et du géocentrisme : si l’Église n’avait pas de problème avec une Terre ronde, elle en avait un petit avec la conception de l’univers qui faisait tourner la Terre autour du soleil (l’héliocentrisme).

Entre autres raisons, la Terre étant une création de Dieu, il ne paraissait pas concevable que ce ne soit pas le cosmos tout entier qui tournât autour de notre belle planète. Et ce même si, comme pour la rotondité de la Terre, la théorie avait été avancée par un penseur grec, Aristarque de Samos, en -280. On n’entend que ce qu’on veut entendre, hein.

Ceci étant dit, si Galilée défendait ardemment l’héliocentrisme, il n’a pas été brûlé par l’Église (seulement) pour avoir tenté de révéler la Vérité au monde entier. Point d’image du scientifique dévoué contre l’obscurantisme religieux. En vrai, il a eu des ennuis avec l’Église pour l’avoir un peu trop asticotée sur le sujet sensible du géocentrisme sans avoir de preuves. La lose.

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Galilée face au tribunal de l’Inquisition Catholique romain, par Robert-Fleury

Déjà, débarrassons-nous une bonne fois pour toute du stéréotype de l’Église qui déteste tous les savants parce que la religion est allergique aux sciences. Sans que l’Église et moi soyons amies pour la vie, c’est un peu réducteur, ça ne nous avance pas vraiment, et surtout c’est un argument totalement infondé, puisqu’il faut lui reconnaître certains efforts pour faire progresser la recherche scientifique.

Galilée était convaincu que la Terre tournait autour du soleil, et critiquait ouvertement tous ceux qui affirmaient le contraire (soit une grande majorité à l’époque). Malheureusement, il insistait sans être capable de démontrer scientifiquement ce qu’il avançait, et ça, ça peut être fatal dans une argumentation contre les plus grands de l’Église…

Il fut condamné en 1633 par le Pape, entre autres broutilles de provocations et alors que ses protecteurs refusaient de continuer à le suivre — non pas pour avoir évoqué l’idée de l’héliocentrisme, mais pour avoir critiqué la théorie favorisée du géocentrisme sans preuves directes.

Pas de bûcher, pas de peine de prison à la durée indéterminée, mais une sorte de retirement (de la vie politi… non, pardon) surveillé. D’abord chez l’ambassadeur de Florence à la villa Médicis, puis chez l’archevêque à Sienne, et enfin, chez lui. À part une privation de visite pendant un temps, rien n’empêcha vraiment le reclus de poursuivre ses travaux jusqu’à sa mort, en 1642.

Je sais, des mythes et des épopées croustillantes s’effondrent. Mais au moins, vous pourrez dire que je vous aurais préparé-e-s au lendemain du 1er avril, quand tous les canulars auxquels vous avez cru et adhéré s’avèreront bidons. Voilà voilà. De rien ?

Quelques débuts de sources pour aller plus loin…

Info-selec.net, Mythes et tabous : l’Histoire orientée, voire manipulée, à des fins partisanes, politiques ou idéologiques ? Slate.fr, Non, «La Guerre des mondes» d’Orson Welles n’a pas paniqué les Etats-Unis Tout Molière Pascal Riché, Pourquoi pas un Nobel de maths ? Une (fausse) histoire de cul Histoire.fr, Au Moyen-âge, l’on croyait que la Terre était plate 

 


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

16
Avatar de EliotteM
2 avril 2014 à 22h04
EliotteM
Ce n'est pas à Galilée que l'on doit l'hypothèse de l'héliocentrisme, mais à Copernic. Galilée s'appuie sur les travaux de Copernic, notamment de deux cahiers publiés en 1542 extrait de l'ouvrage Des révolutions des orbes célestes. Au moment de leur publication, l’Église ne dit rien, elle les proscrits seulement en 1616 avant de condamner les travaux de Galilée. Comme le dit l'article, Galilée s'attire les poursuites de l'Inquisition parce qu'il chercher des preuves à cette hypothèse copernicienne, et qu'il en dégage les implications : la terre n'est plus le centre du monde, la hiérarchisation aristotélicienne est remise en question (ce que Freud décrit comme la première blessure narcissique faite à l'homme). C'est surtout ce point que l’Église n'admet pas, et on ne peut pas prédire sa réaction si Galilée avait eu des preuves irréfutables, mais je ne suis pas sure qu'elle aurait trouvé l'idée plus séduisante...

Prononciation de la sentence le 22 juin 1633 :

"La proposition que le Soleil est au centre du monde et immobile est absurde, fausse en philosophie, et formellement hérétique, parce qu'elle est expressément contraire à la Sainte Écriture."

(source : M. Grenet, La Passion des astres au XVIIè siècle)


Sinon, je trouve l'entreprise de rectification de nos représentations du M-A passionnantes, cette période souffre de tels préjugés, merci pour cet article, j'ai beaucoup appris.
Dans la même idée, je me suis récemment rendue compte que les parchemins sont toujours jaunis dans les films médiévaux, alors qu'ils sont supposés être neufs à ce moment là... Dur de transposer ses représentations contemporaines dans une époque différente.

Enfin, on ne peut pas accuser trop vite les profs de nous avoir enseigné ces préjugés, que ce soit pour la croyance que le Terre était plate, ou l'obscurantisme religieux, ce n'est pas toujours évident de faire dans la nuance avec les élèves. Les anecdotes de ce genre sont aussi là pour les marquer et pour qu'ils retiennent. Je ne dis pas qu'il ne faut jamais être subtil ou nuancé, mais ce n'est surement pas si facile que ça (et si les profs ne connaissaient qu'un aspect, on ne peut pas non plus leur en vouloir de l'avoir transmis, non ?) L'important est de sortir tôt ou tard de l'erreur, c'est aussi ça un parcours scolaire, les enseignements se contredisent d'une année à l'autre (en mathématiques, en histoire, en géographie, en philosophie). Parce que c'est constitutif du savoir, il n'y a pas d'un côté la vérité (facile à atteindre si dévoilée) et de l'autre l'erreur...
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